<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Le militaire violente sa compagne et n’intègre pas l’école de Gendarmerie

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5 mai 2023 | Société

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Le militaire violente sa compagne et n’intègre pas l’école de Gendarmerie

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Un militaire de 24 ans a été arrêté le samedi 29 avril à Puteaux (Hauts-de-Seine), après avoir tenté d'étrangler sa compagne et l’avoir menacée de mort, ainsi que son frère qui tentait de s’interposer, avec un  tesson de bouteille. Selon Le Parisien, qui révèle les faits, Nicolas A., affecté au 1er régiment du train parachutiste […]

Un militaire de 24 ans a été arrêté le samedi 29 avril à Puteaux (Hauts-de-Seine), après avoir tenté d'étrangler sa compagne et l’avoir menacée de mort, ainsi que son frère qui tentait de s’interposer, avec un  tesson de bouteille.

Selon Le Parisien, qui révèle les faits, Nicolas A., affecté au 1er régiment du train parachutiste (RTP) à Toulouse, devait être incorporé dans une école de sous-officier de Gendarmerie quatre jours après les faits, mais cette admission a été annulée par la Gendarmerie nationale. Elle a assuré au Parisien que "son entrée à l'école de Gendarmerie n'est plus à l'ordre du jour".

L’incident s'est produit en milieu de matinée. Nicolas A. a commencé à se disputer avec sa petite amie de 22 ans, également militaire affectée au 12e régiment de cuirassiers à Olivet (Loiret), avant de commencer à l'étrangler. Son propre frère, 30 ans, est alors intervenu pour l’arrêter et les deux hommes se sont battus. Le militaire aurait ensuite saisi un tesson de verre et menacé de mort son frère et sa compagne. Cette dernière a réussi à s'enfuir en sautant par la fenêtre et a alerté les autorités. Lorsque la police est arrivée sur les lieux, elle a arrêté Nicolas A. et l'a conduit en garde à vue.

L’article rappelle qu’en août 2021, le ministre de l’Intérieur avait demandé que "tout policier ou gendarme définitivement condamné pour violences conjugales ne soit plus en contact avec le public dans l’attente de la décision du conseil de discipline". Cette annonce avait suivi le décès de Chahinez Daoud, brûlée vive en mai 2021, près de Bordeaux par son ex-mari, après  , un drame qui avait montré la suite du féminicide atroce de Chahinez Daoud, brûlée vive en mai 2021, près de Bordeaux (Gironde), alors qu’elle avait déposé plainte pour violences conjugales contre lui un mois et demi plus tard. En mars 2023, l'avocat de la famille de Chahinez Daoud a annoncé qu'il lançait une procédure pour "dysfonctionnements du service public de la justice".

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