Jugés en comparution immédiate, le 2 septembre dernier, par le tribunal de Limoges, trois jeunes ont été condamnés à des peines de prison avec sursis pour avoir frappé un gendarme en repos qui leur avait demandé de faire moins de bruit.
Le militaire, qui était en présence de sa famille le jour des faits, s’était vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de deux jours après avoir été frappé. L’auteur du coup a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et les deux autres à deux mois avec sursis. Les trois protagonistes devront également effectuer un stage de citoyenneté. Le gendarme victime a quant à lui obtenu 800 euros de dommages et intérêts. Un autre gendarme, insulté lors de l'interpellation des jeunes, a obtenu 50 euros.
Le militaire frappé devant sa fille
Selon Le Populaire du Centre, les faits se sont déroulés lors d’un marché de producteurs dans une commune située en Haute-Vienne. Ce soir-là, un militaire, en repos et venu se détendre en famille, demande à trois jeunes, qui "boivent plus que de raison" selon nos confrères, de faire moins de bruit et de se calmer. Rapidement, le ton monte. Le gendarme se fait insulter. Puis, l’un des jeunes porte un coup au visage du militaire qui, entre-temps, a pu prévenir ses collègues. La victime souffrira de contusions constatées par un médecin. Cette agression lui vaudra deux jours d’incapacité totale de travail (ITT). Le militaire a également été frappé sous les yeux de sa fille de neuf ans. Elle a désormais peur quand son père part travailler ajoute encore Le Populaire du Centre.
Des peines de prison avec sursis
Jugés en comparution immédiate au tribunal de Limoges, les trois jeunes ont affirmé ignorer que l’homme agressé était militaire. Ce dernier soutient en revanche leur avoir décliné sa profession. Les trois jeunes sont tous insérés dans la société. Même si les défenseurs des prévenus ont plaidé l’indulgence, le parquet a estimé que les faits étaient graves et les a condamné à des peines de prison avec sursis. L’auteur du coup porté au militaire écope de quatre mois avec sursis et les deux autres de deux mois avec sursis. Les trois prévenus ont également l’obligation de suivre un stage de citoyenneté.
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