Du prix du ticket de métro au nombre de sous-marins, les responsables politiques se prennent souvent les pieds dans les chiffres à l’occasion des campagnes électorales. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal n’a pas dérogé à cette règle ce mercredi matin dans "L'interview", émission matinale diffusées sur BFMTV et RMC.
Alors qu’il défendait le bilan gouvernemental à l’égard des territoires ruraux, le jeune politicien de 33 ans a souhaité donner "un exemple" des propositions d’Emmanuel Macron pour le prochain quinquennat en cas de réélection.
Il a ainsi rappelé que le programme du Président comprend la création de "200 brigades de Gendarmerie supplémentaires qui seront dédiées spécifiquement aux territoires ruraux parce qu’il ne peut pas y avoir de zones blanches".
Les 200 nouvelles brigades, un mélange d’implantations nouvelles et de structures mobiles
"Une centaine de forces de l'ordre" par brigade ?
"Vous pouvez nous rappeler combien il y a par brigade", lui a alors demandé la journaliste Apolline de Malherbe. "Je crois que c’est une centaine de forces de l’ordre", a répondu Gabriel Attal, visiblement peu au fait de ce qu’est une brigade de Gendarmerie.
Bien que les effectifs de celles-ci aient considérablement augmenté avec les regroupements en communautés de brigades, ils vont en effet de "deux à une cinquantaine de personnels", notait en 2020 le sociologue François Dieu dans son livre "Où va la Gendarmerie". La Gendarmerie compte 65.200 gendarmes départementaux et 3.055 brigades, soit une moyenne de 21 gendarmes par brigades.