En Martinique, un gendarme de 21 ans décède après avoir été tabassé devant une boîte de nuit

Photo : Le gendarme se trouvait déjà sur les lieux de l'accident (Photo d'illustration / Gendarmerie de Gironde)

17 juillet 2025 | Société

Temps de lecture : < 1 minute

En Martinique, un gendarme de 21 ans décède après avoir été tabassé devant une boîte de nuit

par | Société

Le militaire, qui n’était pas en service, avait été roué de coups à la sortie d’une discothèque de Fort-de-France (Martinique) dans la nuit du 5 au 6 juillet. Après une semaine de coma, il est décédé.

Un gendarme mobile de 21 ans est décédé, durant le week-end du 12 et 13 juillet 2025, à Fort-de-France, en Martinique. Selon Martinique La 1ère, le militaire a été victime d’une violente agression dans la nuit du 5 au 6 juillet. Les faits se sont déroulés, à proximité d’une boîte de nuit de Fort-de-France. Le gendarme n’était pas en service.

France-Antilles ajoute que le gendarme aurait été mis dehors de la discothèque par les videurs car il était trop alcoolisé. Puis, il s’est retrouvé seul sur le parking et a été roué de coups par des hommes avec qui il aurait eu un différend durant la soirée. Le gendarme était inanimé quand les secours sont arrivés sur place.

Lire aussi : Refus d’obtempérer : un gendarme grièvement blessé en Gironde

Inconscient et grièvement blessé à la tête

Retrouvé inconscient, le militaire présentait une grave blessure au niveau de la tête. Il a été transporté en urgence vers le CHU Pierre Zobda Quitman de Martinique. Placé dans le coma durant une semaine, il a finalement succombé à ses blessures. Sa mort a suscité une vive émotion au sein des équipes de gendarmes. Un accompagnement psychologique a été mis en place.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Outre celle de l’agression, d’autres pistes restent également étudiées comme une chute ou un choc avec un véhicule qui aurait pris la fuite.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi