<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Du harnais de maître-chien aux savons

Photo : Didier Cabanac (Photo: L.Picard/L'Essor).

7 mai 2022 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Du harnais de maître-chien aux savons

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Ancien gendarme maître-chien dans un Peloton de surveillance et d’intervention (Psig), le maréchal des logis-chef Didier Cabanac a quitté l’Institution l’année de ses 50 ans, en juillet 2020. Il se consacre maintenant à un métier passion, celui de savonnier.

Lorsqu’on arrive chez Didier, deux surprises nous attendent. Tout d’abord des chiens. Quoi de plus normal pour celui qui était maître-chien en Gendarmerie ? Iso, son dernier compagnon cynotechnique, spécialisé dans la recherche de personnes, l’accompagne toujours, puisqu’il vit désormais avec lui à Clessé, dans les Deux-Sèvres. La famille compte un autre chien, et en accueille parfois un ou deux de plus en tant que famille d’accueil pour de futurs chiens-guides de personnes handicapées.

La seconde surprise, ce sont ces sublimes odeurs qui se mélangent dans l’air. Et pour cause. Juste à côté de la cuisine familiale, Didier a installé son atelier. Ou plutôt son laboratoire. Il y crée des savons de toutes sortes, solides, moulés, en copeaux, ou bien liquides. Une reconversion pour le moins originale, commencée quelques mois avant son départ officiel de la Gendarmerie.

La volonté de partir à l’âge de 50 ans

"J’avais pris, quelques années plus tôt, la décision de partir à l’âge de 50 ans, confie l’ancien gendarme. Un bel âge, où on n’est pas encore trop vieux pour pouvoir faire autre chose. Je voulais trouver une forme d’autonomie, devenir mon propre patron." Il avait pourtant failli se tourner vers la voie qui s’ouvrait naturellement à lui : celle d’éducateur et éleveur canin. Mais l’art de la saponification en a décidé autrement. Sa femme faisait ses propres savons. Un loisir qui a rapidement contaminé Didier.

Conseils de reconvertis

En pleine recherche professionnelle, l’idée de se lancer dans cette activité s’est donc construite dans son esprit. Il s’est alors rapproché de la cellule reconversion, notamment en vue de se former. Ses recherches l’ont mené dans une savonnerie près de Limoges, où il a pu effectuer une formation d’une quinzaine de jours, en complément du savoir qu’il avait acquis en autodidacte.

Plus tard, il a également pu suivre une formation proposée par la chambre des métiers et de l’artisanat sur le thème de la création d’entreprise. Des billes qui l’ont aidé à se lancer, quelques mois avant son départ officiel de la Gendarmerie.

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