Refus d’obtempérer dans le Puy-de-Dôme : trois gendarmes blessés, une balle tirée par une gendarme

Photo : Trois gendarmes ont été légèrement blessés après ce refus d'obtempérer (photo LP)

1 décembre 2025 | Opérationnel

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Refus d’obtempérer dans le Puy-de-Dôme : trois gendarmes blessés, une balle tirée par une gendarme

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Heurtée lors d’un refus d’obtempérer dans le Puy-de-Dôme, une gendarme a dû faire usage de son arme de service. Deux autres militaires ont également été légèrement blessés. Le fuyard était en état d’ivresse.

Un drame a été évité de peu, le vendredi 28 novembre, lors d’un refus d’obtempérer, près de Neschers (Puy-de-Dôme). Selon La Montagne, une gendarme a été heurtée par le véhicule d’un fuyard. Elle a fait  usage de son arme de service. Elle s’en tire avec une légère blessure au genou. Deux autres gendarmes ont également été blessés. Un homme, en état d’ébriété, a finalement été interpellé à son domicile et placé en détention provisoire.

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Refus d’obtempérer : le conducteur en état d’ivresse

Vendredi matin, vers 8h00, les gendarmes veulent contrôler un véhicule à Neschers. En état d’ivresse, le conducteur refuse d’obtempérer et prend immédiatement la fuite. Une course-poursuite s’engage. Un dispositif d’interception est mis en place pour stopper le fuyard qui, à ce moment-là, heurte une gendarme avec son véhicule. La militaire utilise alors son arme de service sans toucher le conducteur. Selon la section de recherches de Clermont-Ferrand, l’usage de l’arme a été jugé proportionné dans une situation de légitime défense.

Dans sa fuite, le conducteur de 41 ans percute un véhicule de gendarmerie. Présent dans l’habitacle, un autre militaire est également légèrement blessé. Le fuyard parvient à arriver à son domicile à Plauzat où il est finalement interpellé. Lors de son arrestation, il se rebelle et moleste un autre militaire.

Le Puydomois a été placé en garde à vue, avant d’être déféré au parquet de Clermont-Ferrand le 30 novembre 2025. Placé en détention provisoire, il devait être jugé, en comparution immédiate le 1er décembre, pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, refus d’obtempérer et conduite d’un véhicule sous l’empire d’un état alcoolique.

En 2024, les policiers et les gendarmes ont constaté 24 900 délits de refus d’obtempérer routiers, en baisse de 2 % en un an. Soit un toutes les vingt minutes.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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