Refus d’obtempérer, course poursuite et collision avec les gendarmes dans le Cantal: un réserviste blessé

Photo : Le panneau "GENDARMERIE" d'une brigade territoriale. (Photo d'illustration: LP/L'Essor)

8 janvier 2024 | Opérationnel

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Refus d’obtempérer, course poursuite et collision avec les gendarmes dans le Cantal: un réserviste blessé

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Une tentative de contrôle menée ce dimanche 7 janvier 2024 à Roanne-Saint-Mary, dans le Cantal, a rapidement dégénéré en une course-poursuite mettant en danger la vie des autres automobilistes. Tout a commencé, raconte le quotidien local La Montagne, lorsque deux gendarmes de la brigade motorisée d'Ytrac effectuant un contrôle de routine ont tenté d'arrêter un […]

Une tentative de contrôle menée ce dimanche 7 janvier 2024 à Roanne-Saint-Mary, dans le Cantal, a rapidement dégénéré en une course-poursuite mettant en danger la vie des autres automobilistes.

Tout a commencé, raconte le quotidien local La Montagne, lorsque deux gendarmes de la brigade motorisée d'Ytrac effectuant un contrôle de routine ont tenté d'arrêter un véhicule. Au lieu d’obtempérer, le conducteur a opté pour une fuite effrénée, mettant sa propre vie en danger tout en créant un sérieux risque pour les autres usagers de la route.

Les gendarmes ont alors décidé de le laisser prendre le large. Mais ils ont continué à patrouiller dans la zone, déterminés à appréhender le fuyard en sécurité. Leurs efforts ont finalement porté leurs fruits lorsque le véhicule en fuite a été repéré à Lacapelle-del-Fraisse.

Un réserviste blessé

Pour le forcer à s'arrêter, les militaires ont positionné leur véhicule au milieu de la chaussée avant de manœuvrer sur la droite en voyant qu’il n’allait pas freiner. Malheureusement, les deux véhicules sont entrés en collision, blessant à cette occasion un gendarme réserviste au niveau du bras, ce qui lui vaudra un arrêt de travail de quatre jours. 

De son côté le conducteur en fuite, un homme de 35 ans, testé positif à l'alcool et aux stupéfiants, est sorti indemne de l'accident. Il a été placé en garde à vue et fait l'objet d'une enquête approfondie menée par la brigade de recherches d'Aurillac pour le refus d'obtempérer, la mise en danger de la vie d'autrui, la dégradation du véhicule de gendarmerie (qui a été détruit dans l'incident), et des violences avec arme, son véhicule étant considéré comme une arme par destination.

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