Quatre gendarmes blessés lors de l’interpellation d’un homme dans la Vienne

Photo : Avant d'être agressés, les gendarmes avaient tenté la médiation et souhaitaient appeler la maman du prévenu (photo l'Essor)

4 juillet 2024 | Opérationnel

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Quatre gendarmes blessés lors de l’interpellation d’un homme dans la Vienne

par | Opérationnel

Des coups de poing, des coups de pied, des insultes et un coup de tête. A Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), les gendarmes ont eu fort à faire, le 1er juillet 2024, pour interpeller un homme qui avait trop fêté la victoire de l’équipe de France de football face à la Belgique en huitième de finale de l’Euro […]

Des coups de poing, des coups de pied, des insultes et un coup de tête. A Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), les gendarmes ont eu fort à faire, le 1er juillet 2024, pour interpeller un homme qui avait trop fêté la victoire de l’équipe de France de football face à la Belgique en huitième de finale de l’Euro 2024. Totalement ivre, à la sortie du restaurant, ce supporter de 27 ans s’est rebellé quand il a vu les militaires s’approcher de lui. Quatre gendarmes ont été blessés. Jugé en comparution immédiate deux jours plus tard, ce jeune homme de 27 ans a été condamné à neuf mois de prison avec sursis.

La caméra-piéton des gendarmes a tout filmé

Comme l’explique La Nouvelle République, un homme, totalement ivre, venait de faire peur aux derniers clients avant la fermeture d’un restaurant à Chasseneuil-du-Poitou. Il s’est mis torse nu et à jeter la caisse à terre. Trois gendarmes de la brigade de Jaunay-Marigny se sont alors rendus sur place et ont, dans un premier temps, tenté de régler la situation par la médiation, comme le confirme leur caméra-piéton qui a tout filmé. Mais l’homme, dont l’éthylotest affichait deux grammes d’alcool dans le sang, s’est soudainement montré violent.

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Un coup de tête à un gendarme du PSIG de Poitiers

L’interpellation du supporter s’est avéré délicate, obligeant les militaires à avoir recours au gaz lacrymogène et au pistolet à impulsion électrique Taser. Conduit dans un centre hospitalier voisin pour une prise de sang, attestant de son taux d’alcoolémie, l’homme ne s’est pas calmé. Il a donné un coup de tête à un gendarme du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Poitiers qui était venu prêter main-forte à leurs trois collègues.

Trois des quatre gendarmes se sont portés partie civile et étaient présents à l’audience en comparution immédiate, le 3 juillet 2024. "On ne venait pas pour l’interpeller, on cherchait à joindre sa mère pour qu’elle vienne le chercher. Il est devenu excessivement incontrôlable", a dit l’un d’eux à la battre du tribunal. Un autre confirme que "ça aurait pu être pire, bien, bien pire". Le jeune homme a finalement été condamné à neuf mois de prison avec sursis et une mise à l’épreuve d’une durée de deux ans. Il devra suivre aussi des soins et indemniser les gendarmes.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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