Un décret prévoit les règles de fonctionnement et de mobilité de ces unités de CRS à projection rapide. Placées sous l'autorité du ministre de l'Intérieur, elles sont "spécialisées dans le maintien et le rétablissement de l'ordre public sur l'ensemble du territoire". Pour assurer une intervention dans "les plus brefs délais", les policiers de ces CRS à projection rapide, "peuvent être consignés à tout moment et en tout lieu du territoire national, quelle que soit la nature du lieu d'hébergement fixé par l'administration." Les policiers ainsi consignés bénéficient de l'indemnité journalière d'absence temporaire (IJAT).
Un arrêté désigne par ailleurs les cinq CRS à projection rapide ; CRS 8 de Bièvres (Essonne) ;CRS 81 de Marseille, CRS 82 de Saint-Herblain ((Loire-Atlantique) près de Nantes, CRS 83 de Chassieu près de Lyon, CRS 84 de Montauban.
Ces cinq unités spécialisées dans les situations d’urgence sont prêtes à être déployées 24 heures sur 24 et sept jour sur sept dans un délai très court pour des violences urbaines, des manifestations à haut risque ou lors de grands événements. Elles ont également pour mission de participer aux opérations contre les trafics de drogues et les narcomicides, comme la CRS 8 l'a déjà fait à plusieurs reprises à Marseille.
Les unités de forces mobiles (UFM), réparties en métropole et outre=mer, comptent 60 CRS et 106 escadrons de gendarmerie mobile.
PMG