Les passeurs ne prennent pas de vacances. Et même si les passages de migrants vers l’Angleterre, au départ de la côte d’opale (Pas-de-Calais) sont, pour le moment, en baisse de 20 à 30% par rapport à 2022 à la même période, ils restent malgré tout aussi nombreux. Afin d’éviter ces départs, les gendarmes et les policiers réalisent un énorme travail dans le détroit du Pas-de-Calais, désormais réputé comme l’un des plus dangereux au monde. Ils doivent également s’adapter aux méthodes des passeurs qui changent. Les gendarmes font donc évoluer les leurs.
Comme l’explique le commandant de Compagnie de Dunkerque-Hoymille (Nord), le colonel Chacon, les migrants et les passeurs ne reculent devant rien et sont de plus en plus déterminés pour traverser la Manche. "Les bateaux sont de plus en plus gros et on est obligé de s’adapter car il y a de plus en plus de monde qui veut absolument passer", explique-t-il au micro de Delta FM.
Le haut gradé confirme que les passeurs adoptent des "techniques presque militaires comme de la fixation ou du contournement". Comme les méthodes des passeurs ont évolué ces derniers mois, celles des forces de l’ordre, et en l’occurrence des gendarmes flamands, changent aussi, avec l’utilisation des drones, des méthodes de veille… "On observe
