<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Marne : les gendarmes saisissent et détruisent plus de 8,5 tonnes d’armement ancien

Photo : Des étuis de munitions d'armes à feu. (Photo d'illustration - S.Muller / Unsplash)

7 février 2024 | Opérationnel

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Marne : les gendarmes saisissent et détruisent plus de 8,5 tonnes d’armement ancien

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Les militaires de la compagnie de gendarmerie départementale de Châlons-en-Champagne (Marne) ont procédé en janvier 2024 à la saisie chez un particulier de plus de 8,5 tonnes d'armement ancien, puis à sa destruction, ont indiqué lundi 5 janvier 2024 la Gendarmerie et le parquet local. L'opération s'inscrit dans le cadre d'une enquête préliminaire, ouverte des […]

Les militaires de la compagnie de gendarmerie départementale de Châlons-en-Champagne (Marne) ont procédé en janvier 2024 à la saisie chez un particulier de plus de 8,5 tonnes d'armement ancien, puis à sa destruction, ont indiqué lundi 5 janvier 2024 la Gendarmerie et le parquet local.

L'opération s'inscrit dans le cadre d'une enquête préliminaire, ouverte des chefs "d’acquisition, de détention et de cession illicites d’armes de catégorie A et B", a indiqué la procureure de la République de Châlons-en-Champagne Annick Browne, confirmant une information de L'Union.

"Des dizaines de milliers de pièces d'armement", dont des "canons", "chargeurs", "percuteurs" et de "douilles", mais aussi des "obus" et "étuis de cartouches" étaient "stockés dans le hangar d'une propriété en toute illégalité", ont indiqué les gendarmes dans un communiqué, sans donner le nom de la commune de cette découverte. Ils n'ont pas précisé s'il s'agissait d'un collectionneur.

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Trois jours d'opération

Sous la direction de la procureure, l'opération s'est déroulée durant trois jours et a mobilisé "plusieurs dizaines de gendarmes". Une première intervention des démineurs de la sécurité civile "avait déjà permis d'évacuer plus de quatre tonnes de matière active dangereuse (poudre, amorces…)".

Dans son communiqué, la Gendarmerie rappelle que la détention d'armes à feu répond "à des règles très strictes, y compris lorsqu'elles sont historiques ou neutralisées". Toute personne contrevenant à ces règles encourt jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende, a-t-elle ajouté.

En 2022, le ministère de l'Intérieur avait lancé une grande campagne d'abandon simplifié d'armes partout sur le territoire, avec pour objectif de débarrasser des milliers de foyers où dorment des armes, qu'elles soient ou non déclarées. L'opération avait permis la récupération et la destruction de plus de 150.000 armes et munitions. Une poignée a toutefois été sauvée de la destruction afin d'être transmise, démilitarisée, à des musées.

(Avec l'AFP)

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