Un homme de 63 ans a été condamné à 18 mois de prison, dont 4 ferme, par le tribunal du Havre, après avoir forcé des barrages de gendarmes, le 24 août 2022. Arrêté le lendemain des faits, il a été maintenu en détention. Il devra également indemniser les quatre gendarmes et deux agents de la Direction départementale des routes (DDR).
Le chauffard force deux barrages de gendarmes
Comme le souligne Paris Normandie, un drame a été évité ce jour-là sur la départementale RD 925, à hauteur du village de Vergetot, situé dans le département de la Seine-Maritime. Deux gendarmes, qui n’avaient rien vu venir, ont été écartés de la trajectoire d’un véhicule fou par un agent de la DDR. Un homme, originaire de Fécamp et son fils sont à bord de la voiture et frôlent les militaires qui accompagnent deux agents de la DDR. Avant cela, le conducteur avait déjà foncé sur deux autres gendarmes qui s’étaient postés en amont de leurs collègues. Face au refus du chauffard d’obtempérer aux injonctions, l’un des militaires avait sorti son arme de service sans en faire usage.
Dans la Creuse, deux gendarmes renversés et blessés par un chauffard
Le chauffard maintenu en détention
A la base, les quatre militaires étaient postés par deux, pour réguler la circulation sur cette route qui avait été coupée en deux à la suite d’un véhicule en feu. Une file de voitures bloquées s’était alors formée et le chauffard la remontait en slalomant. Peu avant, il avait été aussi pris en excès de vitesse, 127 km/h au lieu de 80 km/h, selon le relevé des motards du peloton de Saint-Romain-de-Colbosc.
Arrêté le lendemain des faits, le conducteur a été placé en détention puis jugé le 31 août. A la barre du tribunal du Havre, l’homme, dont le casier judiciaire était vierge, a dit qu’il avait paniqué à la vue du véhicule en feu.
Finalement, le tribunal l’a condamné à 18 mois de prison, dont 4 mois ferme. Il est maintenu en détention. Les quatre gendarmes et les deux agents de la DDR, qui se sont portés partie civiles, seront indemnisés à hauteur de 9.500 euros. Également plaignants, le Département de Seine-Maritime et la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) seront également indemnisés.