Six gendarmes spécialistes de la haute montagne rejoignent la Martinique pour participer aux opérations de récupération des corps de victimes d’un crash aérien sur l’île britannique voisine de la Dominique, a annoncé lundi le nouveau préfet de l’île française, Etienne Desplanques. Ils doivent arriver sur place mardi 11 février 2025.
Comme le rapporte Martinique La 1ère, des hommes du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix seront ainsi « mis à disposition des autorités de la Dominique », a précisé Etienne Desplanques. Il s’agit, selon la Gendarmerie, d’un détachement de six militaires. Il comprend deux gendarmes du PGHM de Chamonix, trois de l’Unité de coordination technique montagne (UCTM) et un du Centre national d’instruction au ski et à l’alpinisme de la Gendarmerie (Cnisag). Ces spécialistes montagne apporteront leur assistance technique aux autorités locales.
Quatre Français à bord lors du crash
L’avion de tourisme, un Cessna 172 S Skyhawk SP, faisait la liaison entre l’île de la Dominique et la Martinique. Quatre Français, dont le pilote, se trouvaient à bord. Ils avaient quitté la Martinique dans la matinée, au départ d’un aéroclub privé du Lamentin, pour se rendre sur l’île de la Dominique. Peu après le décollage du vol de retour, dimanche 26 janvier après-midi, l’avion se serait écrasé sur un site particulièrement escarpé, situé dans l’intérieur des terres, à l’ouest de La Plaine.
Les secours locaux, appuyés par les sapeurs-pompiers français et l’hélicoptère de la Sécurité civile Dragon 972, ont localisé le site du crash et l’avion. Deux corps ont pu être récupérés et hélitreuillés. Mais deux autres, toujours dans l’épave, sont hors d’atteinte des secours présents sur place. « L’épave reste accrochée à une falaise verticale friable et végétalisée de plusieurs centaines de mètres de haut, au sein d’un massif rocheux éloigné et soumis à des conditions météorologiques difficiles », précisait la préfecture lors de sa dernière communication sur ce sujet, le 30 janvier. La mission des spécialistes de la Gendarmerie devrait donc consister à sécuriser l’épave afin de pouvoir en extraire les corps. Les gendarmes pourront également apporter leurs compétences pour contribuer à l’enquête judiciaire.
LP (avec l’AFP)
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