Démantèlement d’une filière de cannabis entre Malaga et Nantes

Photo : Fruit de la collaboration entre les autorités françaises et espagnoles, l'opération de démantèlement a permis la saisie d'une importante quantité de stupéfiants. (Photos: Police espagnole)

22 octobre 2021 | Opérationnel

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Démantèlement d’une filière de cannabis entre Malaga et Nantes

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Tout commence en mars 2021, en Vendée. Des douaniers de Nantes interceptent un véhicule transportant 62,3 kg de résine de cannabis. L'enquête révèle l’existence d’un réseau structuré, agissant entre Malaga et Nantes. Le Parquet de La Roche-sur-Yon (Vendée) ouvre alors une information judiciaire confiée à la section de recherches de Nantes et au groupement de […]

Tout commence en mars 2021, en Vendée. Des douaniers de Nantes interceptent un véhicule transportant 62,3 kg de résine de cannabis. L'enquête révèle l’existence d’un réseau structuré, agissant entre Malaga et Nantes. Le Parquet de La Roche-sur-Yon (Vendée) ouvre alors une information judiciaire confiée à la section de recherches de Nantes et au groupement de Vendée, sous l'égide d’un juge d’instruction de La-Roche-sur Yon. En Espagne, l'enquête est menée par l'unité de la drogue et du crime organisé de Malaga.

Les enquêtes permettent d’identifier plusieurs membres d’une organisation structurée, composée notamment de ressortissants français installés à Malaga. Plusieurs convois routiers sont interceptés de mai à septembre dans les deux pays. Au total, en plusieurs opérations, 92 kg de résine de cannabis sont saisis en France pour une valeur marchande de 460 000 euros. 150 kg de résine de cannabis et plus de 130.000 euros en liquide le sont en Espagne. Les trafiquants multipliaient les convois avec des véhicules "ouvreurs" et des véhicules "porteurs". La drogue était soigneusement dissimulée dans des caches particulièrement astucieuses, les rendant quasi indétectables.

Plusieurs convois seront ainsi interceptés en Espagne par les policiers espagnols et en Charente-Maritime par des gendarmes de SR de Nantes, de l’antenne GIGN de Nantes et des différents services opérationnels. Les opérations ont permis d’interpeller une personne en Espagne et trois en France, toutes écrouées.

PMG

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