150 militaires des groupements d’Ille-et-Vilaine, de la Manche, de l’Indre-et-Loire, de la Mayenne, de la Vienne et le concours de l’antenne GIGN de Caen, en Normandie… La gendarmerie a mis les moyens pour démanteler un réseau de trafic d’héroïne agissant en Ille-et-Vilaine et plusieurs départements limitrophes.
A l’issue de cette opération d’envergure, mardi 5 octobre, neuf personnes ont été placées en garde à vue. Lors des perquisitions les gendarmes ont saisi près de 8kg d’héroïne, 100g de cannabis, 38.000 euros en numéraire ainsi que des armes et des véhicules. 51.000 euros ont par ailleurs été gelés sur un compte bancaire.
Le procureur salue "le remarquable travail de la gendarmerie nationale"
Tout a commencé avec l’ouverture d’une enquête préliminaire pour trafic de stupéfiants, confiée à la brigade de recherches de Vitré en 2019, à la suite de la découverte d’une somme relativement anodine de 5.000 euros. En juin 2021, les investigations accélèrent. Le groupe stupéfiants départemental de la compagnie de gendarmerie de Rennes, qui possède des informations sur un important trafic d’héroïne, est co-saisi de l’affaire. L’enquête met alors rapidement au jour plusieurs trajets d’approvisionnement auprès de clients, eux-mêmes revendeurs.
Les principaux mis en cause, huit hommes et une femme âgés de 21 ans à 56 ans, ont subi des sorts différents en fonction de leur degré d’implication dans le trafic. Trois d’entre eux ont été laissé libres. Ils seront convoqués en justice dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Les six autres ont été déférés au parquet de Rennes le 8 octobre dans le cadre d’une comparution différée prévue les 6 et 7 décembre.
L’emprise du cannabis rattrape celle de l’alcool chez les automobilistes !
“Je tiens à saluer le remarquable travail de la gendarmerie nationale ayant permis de mettre à jour cet important trafic mais également de parvenir à des saisies très significatives à la fois en produits stupéfiants et en avoirs criminels”, s'est félicité le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, dans un communiqué.
Pour en savoir plus : lire l'article de La Chronique républicaine.