<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Dans le Grand Est, les réservistes de la Gendarmerie assurent la sécurité des trains et des gares

Photo : La première expérience à bord des TER Fluo du Grand Est a été une réussite pour les réservistes (crédit photo : Pixabay)

23 mai 2022 | Opérationnel

Temps de lecture : 2 minutes

Dans le Grand Est, les réservistes de la Gendarmerie assurent la sécurité des trains et des gares

par | Opérationnel

Pendant un an, dans la Région Grand Est, des patrouilles de réservistes de la Gendarmerie ont accompagné 621 trains du Réseau TER Fluo et effectué 1.035 opérations de sécurisation dans des gares. Cette expérimentation visait à lutter contre le sentiment d’insécurité dans les transports. Pour la Région Grand Est, ce test est une réussite puisque l’opération devrait être renouvelée dès le 1er juin 2022.

En zone de compétence de la Gendarmerie

En avril 2021, la Région Grand Est avait ainsi décidé de confier aux patrouilles de réservistes opérationnels de la Gendarmerie nationale la sécurité à bord des trains régionaux et des gares qui se trouvent en zone de compétence de la Gendarmerie. L’objectif est d’assurer le parcours en train des usagers.

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Une expérience reconduite pour trois ans

Comme l’expliquent nos confrères de Remirmontvallées.com, près de 200 patrouilles de réservistes de la Gendarmerie ont été mobilisées au cours de cette première année. Chacune était composée de trois militaires réservistes. Le chef de patrouille était un ancien gendarme d’active.

Preuve que cette expérimentation a été un succès, la Région Grand Est a fait le choix de reconduire ce dispositif et même de le renforcer. Un partenariat a été mis en place entre la Direction générale de la Gendarmerie, la Région de gendarmerie du Grand Est, SNCF Voyageurs et SNCF-Sûreté ferroviaire. Cette nouvelle opération va débuter dès le 1er juin 2022 et durera trois ans.

300 patrouilles par an

La Région Grand Est prendra à sa charge le financement du dispositif qui s’élève à un peu plus de 837.000 euros. Ce qui correspondant à 900 jours de réserve par an, soit 300 patrouilles chaque année.

Ce type de dispositif, complémentaire à ceux mis en œuvre par la Sûreté ferroviaire, n'est pas inédit. Il est en effet actif depuis plusieurs années dans d'autres régions, à l'image de Ile-de-France, où des brigades de sécurité des mobilités, exclusivement composées de réservistes, ont été créées au niveau des groupements pour effectuer ces missions de sécurisation, ou encore des Hauts-de-France qui vient de renouveler son partenariat en finançant 200 patrouilles par an.

Rien qu'en 2019, la Gendarmerie évoquait ainsi plus de 160.000 patrouilles (de gendarmes d'active comme de réservistes) menées pour sécuriser le trajet des voyageurs dans les transports sur l'ensemble du territoire.

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