<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Compiègne : un gendarme du GIGN jugé en juin prochain après un grave accident au cours d’une mission

Photo : Le gendarme du GIGN sera jugé le 7 juin prochain par le tribunal de Compiègne (crédit photo : L'Essor)

20 mars 2022 | Opérationnel

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Compiègne : un gendarme du GIGN jugé en juin prochain après un grave accident au cours d’une mission

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Suite à un violent accident lors d’une course-poursuite en 2020, un gendarme du GIGN (Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale) sera jugé pour "blessures involontaires avec incapacités supérieure à trois mois par conducteur de véhicule terrestre à moteur" par le tribunal de Compiègne.  L’affaire a été évoquée le 15 mars dernier et a été renvoyée […]

Suite à un violent accident lors d’une course-poursuite en 2020, un gendarme du GIGN (Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale) sera jugé pour "blessures involontaires avec incapacités supérieure à trois mois par conducteur de véhicule terrestre à moteur" par le tribunal de Compiègne.  L’affaire a été évoquée le 15 mars dernier et a été renvoyée au 7 juin prochain.

Un septuagénaire gravement blessé

Comme le rappelle l’Oise Hebdo, les faits se sont produits il y a 18 mois. Au cours d’une mission, le gendarme, mis en cause, avait provoqué un terrible accident dans la commune de Choisy-au-Bac, située dans le département de l’Oise. Durant sa mission, il avait, avec le véhicule du GIGN, violemment percuté une voiture avec à son bord un couple de septuagénaires. Le conducteur avait alors été sérieusement blessé et s’était vu délivrer 100 jours d’Incapacité totale de travail (ITT). L’épouse avait été très choquée. Les militaires, présents dans la voiture du GIGN, n’ont été que légèrement blessés. Seul le conducteur est poursuivi.

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L’avocat du gendarme plaide un impératif de service

Nos confrères précisent également que l’accident s’est produit dans un virage à une vitesse comprise entre 150 et 200 km/h. L’avocate du couple de retraités estime que le militaire a pris des risques et souligne le manque de prudence. A l’inverse, le défenseur du gendarme du GIGN plaide un impératif de service, en l’occurrence la poursuite d’un véhicule.  Il devrait également demander le huis clos pour le procès, fixé au 7 juin prochain, afin de protéger son client. 

Les victimes ne seront pas présentes lors du procès. L'état de santé du conducteur ne lui permettra pas, même en juin prochain, d'assister aux débats, selon son avocate. Quant à son épouse, déjà malade au moment de l’accident, elle est décédée il y a dix mois.

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