Un trentenaire a été condamné, le 5 septembre 2025, à cinq ans de prison par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour avoir tiré sur des gendarmes. Comme l’explique Le Figaro, les faits se sont produits, le 10 juillet, à Saint-Jean-d’Illac (Gironde). Le prévenu s’était rendu chez son ex-compagne, en violation d’une interdiction judiciaire. Les deux s’étaient alors disputés puis la femme avait quitté son domicile pour se rendre directement à son travail.
Seul dans le salon, l’homme, âgé de 36 ans, avait actionné son arme à feu. Leur fille, qui dormait à l’étage, avait été réveillée. Elle était alors descendue dans le salon. Puis, elle avait ramassé une cartouche avant de quitter la maison et d’alerter les secours. Arrivés sur place, les gendarmes faisait face à un homme, en détresse psychologique, qui les menaçait de les forcer à ouvrir le feu ou de se suicider. Les tentatives de dialogue restaient sans réussite. Les militaires décidaient, alors de l’interpeller..
Un gendarme du PSIG riposte
Deux tentatives d’immobilisation par pistolet à impulsion électrique (PIE) échouaient L’homme tirait ensuite à trois reprises avec un pistolet chargé à blanc. Puis, il prenait un fusil à canon scié et ouvrait le feu sur les gendarmes sans les atteindre. Un militaire du Peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) ripostait avec son fusil d’assaut. La détonation créait un instant de stupeur, dont les gendarmes profitaient pour le maitriser et le placer en garde à vue.
Il n’ y a pas eu de blessé. Le parquet a ouvert deux enquêtes. L’une pour tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique confiée à la brigade de recherches de Mérignac. L’autre confiée à la section de recherches de Bordeaux pour examiner les conditions d’usage de leur arme par les gendarmes.
Outre sa condamnation à cinq ans de prison, le prévenu écope d’une interdiction du port d’arme pendant quinze ans.










