Au Mans, dans la Sarthe, à l’approche de la 89e édition des "24 heures" prévue cette année les 21 et 22 août, c’est le branle-bas de combat. Pour surveiller les 1.500 ha du circuit, la Gendarmerie a mis en place un dispositif renforcé, composé notamment de deux quads pilotés par des militaires de l’Escadron départemental de la sécurité routière (EDSR). Un dispositif déjà étrenné par l’Institution, par exemple pour la surveillance du littoral en Normandie ou des chemins forestiers en Ile-de-France. C'est néanmoins une grande première aux 24 heures du Mans et pour les gendarmes du département.
Dans le Cher, des gendarmes roulent avec des motos électriques
Deux quads et sept pilotes, dont trois femmes
"Grâce au quad, nous sommes davantage polyvalents. Ils sont plus stables que les motocross et leur éclairage permet de travailler la nuit en profondeur", explique à nos confrères de Ouest France le chef d’escadron Stéphane Delmas, commandant de l’EDSR. Ces puissants engins de 250 cm3, pilotables avec un simple permis B, ont été prêtés par la Garde républicaine en mai dernier. Douze gendarmes se sont formés à leur maniement pendant une semaine. Sept d’entre eux, dont trois femmes, ont été sélectionnés.
Alors que les essais libres ont débuté ce mercredi, ces derniers se relaient pour surveiller les abords du circuit en attendant la course ce weekend. L’objectif: s’assurer que personne ne pénètre sur la piste, prévenir un éventuel départ de feu, escorter les commissaires de course ou des pilotes en cas d’accident. Tout-terrain, les quadistes de la gendarmerie peuvent même emprunter les petits chemins de traverse dans la zone boisée qui entoure le circuit. "Pendant les 24 heures du Mans, nous portons une vigilance particulière, notamment en raison du contexte terroriste", rappelle le commandant Delmas.
Les gendarmes bientôt formés pour lutter contre la prostitution des mineurs
Cette année, les gendarmes sarthois sont d’ailleurs épaulés dans leur mission par une unité du poste à cheval de la Garde républicaine venue du Lion-d’Angers, dans le Maine-et-Loire. Encore une grande première !
Pour en savoir plus: lire le reportage de Ouest France.
