La cérémonie des honneurs militaires s’est donc déroulée en fin de matinée dans la cour d’honneur de la caserne de la gendarmerie mobile à Maisons-Alfort, prés de Paris. Tenue, sans la presse à la demande de la famille, elle a rassemblé les proches du capitaine Florian Monnier, décédé en mission à l’âge de 50 ans, ses camarades, le ministre de l’Intérieur, le chef d’état-major des armées Thierry Burkhard, le major général de la gendarmerie René Petillot et le directeur général de la police nationale Louis Laugier.
« Soldat de la loi »
Bruno Retailleau a alors retracé la carrière du capitaine Monnier, « un soldat de la loi, militaire engagé pour la protection quotidienne de la France et des Français ». L’officier, sorti du rang, avait entamé sa carrière à l’escadron 15/4 de Saint-Amand-Montrond, puis au groupement de Haute-Savoie. Il avait ensuite rejoint la Nouvelle-Calédonie, puis le GIGN, le Centre national des opérations et enfin à la Direction générale, son dernier poste. Pendant près de trente années, a relevé le ministre, l’officier, « homme de devoir », a servi, « avec un fil rouge constamment réaffirmé dans les télécommunications, le numérique, les nouvelles technologies ». C’est d’ailleurs lors d’une mission de rétablissement des réseaux de télécommunications à Mayotte que le capitaine Monnier est décédé d’un malaise le 20 décembre.
Médaille d’or de la Défense nationale avec palme de bronze
« La gendarmerie n’a nul besoin de surhommes, elle a juste besoin d’hommes sûrs. Vous étiez l’un d’entre eux« , a assuré le ministre de l’Intérieur.
A titre exceptionnel, le capitaine Monnier a été élevé au grade de chef d’escadron. Il s’est vu également cité à l’ordre de la gendarmerie, avec l’attribution de la médaille d’or de la Défense nationale avec palme de bronze. Le ministre de l’Intérieur a déposé sur son cercueil la médaille de la sécurité intérieure échelon or.
PMG