"Les associations prolongent l'aide aux victimes et leurs familles après l'intervention de l'Etat et celle du monde la prévoyance", a relevé le général (2S) Jean-Tristan Verna, président du Comité entraide défense. Les associations visent à aider "ceux qui passent à travers les filets de l'Etat et de la prévoyance", a-t-il ajouté , soulignant qu'un tiers des familles suivies par le Comité entraide défense vivent sous le seuil de pauvreté.
Jean-Joël Clady, directeur de l'Action sociale des Armées (284 antennes en France), dont la mission essentielle reste la prise en charge sociale des blessés, physiques ou psychiques, de leur famille et des familles endeuillées, s'est félicité du travail des associations en complément de l'action de l'Etat.
Une des principales difficultés de l'aide sociale c'est de repérer certaines familles "qui perdent pied" à la suite de la maladie, d'une blessure physique ou d'un stress post-traumatique (SPT), a dit le général (2S) Gratien Maire, président de Tégo. L'association, née en janvier 2020 de la fusion de la GMPA et de l'AGPM, compte aujourd'hui un million d'adhérents. En 2020, Tégo a apporté une aide financière à 35 associations engagées dans une démarche de solidarité en soutien aux familles endeuillées et aux orphelins (au nombre de 600 aujourd'hui).
PMG
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