On a frôlé le drame. Des gendarmes ont été visés par des tirs samedi 20 novembre dans un campement près de Lesparre-Médoc, en Gironde. Aucun blessé n’est à déplorer. Mais le bilan aurait pu être très lourd.
Entre 150 et 200 munitions tirées
Selon les premiers éléments de l’enquête, ouverte pour "tentative de meurtre contre personne dépositaire de l'autorité publique", les militaires ont été appelé vers 22h30 pour un différend familial dans un campement de fortune, installé au lieu-dit Conneau, en périphérie de cette petite ville du Médoc. Un contentieux oppose plusieurs membres d’une même famille autour d’un fourgon incendié.
Dans un premier temps, les gendarmes constatent les faits dans le calme. Le propriétaire du véhicule accuse un de ses frères, absent de ce campement de près de 3000 m² où vivent dans des caravanes et des baraquements deux branches d'une même famille. La situation va brusquement dégénérer lorsqu’une voiture s’approche avec à son bord plusieurs individus armés.
Ces derniers ouvrent le feu. D’abord en l’air, puis en direction des forces de l’ordre. Une véritable fusillade. "Entre 150 et 200 munitions auraient été tirées, dont plusieurs en direction des militaires", précise le parquet de Bordeaux.
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Les quatre gendarmes présents sur place ont heureusement réussi à se réfugier sous leurs véhicules. L’intervention d’une équipe du Peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie (Psig) leur aurait ensuite permis de se replier.
Revenus en force le lendemain matin, les militaires ont procédé à quatre interpellations. Il s'agit de trois frères de 15 à 17 ans et d'un homme de 25 ans, placés en garde à vue depuis ce 21 novembre. Des armes ont également été saisies.
Pour en savoir plus : lire l'article de Sud Ouest