<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Un gendarme blessé par balle à Saint-Martin, dans les Antilles

Photo : A Saint-Martin, les gendarmes ont essuyé des tirs alors qu'ils tentaient de retirer une carcasse de voiture sur la route (photo d'illustration L'Essor)

3 décembre 2021 | Opérationnel

Temps de lecture : 2 minutes

Un gendarme blessé par balle à Saint-Martin, dans les Antilles

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Un gendarme a été blessé par balle, jeudi 2 décembre 2021, sur la petite île de Saint-Martin, qui dépend de la Guadeloupe. Avec ses camarades, il intervenait dans le cadre des violences et barrages qui bloquent les Antilles françaises depuis deux semaines.

À Saint-Martin, les gendarmes ont essuyé des tirs et l’un d’eux a reçu une balle qui s’est logée dans sa jambe droite. Ses jours ne sont pas en danger. La Guadeloupe, la Martinique et Saint-Martin sont le théâtre d’un fort mouvement social, issu de l’obligation vaccinale pour les soignants et les pompiers, qui s’est ensuite étendu à des revendications politiques et sociales.

Le gendarme blessé par balle à la jambe droite

Comme le précise LCI, des affrontements ont opposé les gendarmes à un groupe de personnes sur l’île de Saint-Martin, à hauteur de Sandy Ground et de la Baie Nettlé. Alors qu’ils essayaient d’évacuer la carcasse d’une voiture sur la route, le 2 décembre en fin de matinée, les militaires ont été visés par des tirs. "Nous avons essuyé trois salves de tirs dans notre direction", a confirmé la Gendarmerie. L’un des militaires a alors reçu une balle qui a traversé sa jambe gauche pour finalement se loger dans sa droite. Le pronostic vital du militaire n’était pas engagé. Le préfet de l’île a annoncé la mise en place, dès jeudi soir, et pour au moins 24 heures, d’un couvre-feu à Sandy Ground.

Couvre-feu prolongé dans les Antilles

En Guadeloupe, le couvre-feu en vigueur depuis plusieurs jours a lui aussi été prolongé dans 21 communes, dont Point-à-Pitre, jusqu’au 7 décembre. Une décision annoncée par le préfet en raison "des troubles à l'ordre public dans certaines communes avec notamment l'interpellation d'individus armés, la persistance de rassemblements destinés à barrer les axes de circulation, d'incendies de barrages". Un arrêté similaire a été pris concernant la Martinique, jusqu’au 4 décembre.

Depuis le début de la crise dans les Antilles, les gendarmes sont mobilisés pour faire face aux débordements. 125 gendarmes du GIGN et plusieurs escadrons de gendarmes mobiles ont également été envoyés en Guadeloupe et en Martinique.

125 gendarmes du GIGN en Guadeloupe et en Martinique

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