<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> « Odor Hunter » : comment ce procédé novateur pourrait faire gagner un temps précieux aux recherches cynophiles

Photo : Une équipe cynophile en action (Photo d'illustration : archives L'Essor).

13 décembre 2021 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

« Odor Hunter » : comment ce procédé novateur pourrait faire gagner un temps précieux aux recherches cynophiles

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Connaissez-vous "Odor Hunter"? C’est le procédé mis au point par l’adjudant Patrick L., gendarme de l’équipe cynophile du Lot, pour prélever rapidement des odeurs et aider son chien à les mémoriser.

Un système de pompe et un polymère aux propriétés uniques

"C’est un système de pompe avec une porte filtre que l’on insère. On le met à proximité du téléphone, du drap ou encore de l’arme lorsqu’il s’agit d’un crime. La pompe aspire l’odeur en quatre à cinq minutes. Elle se dépose sur le polymère que l’on met ensuite dans un sac. On prépare le chien qui va alors pouvoir la mémoriser", explique le gendarme à 20 minutes. Last but not least*, "Odor Hunter" c’est aussi la possibilité de congeler le sac qui contient le polymère, pour conserver la fragrance plusieurs jours.

Cette technologie, validée par l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN), permet ainsi de gagner un temps précieux pour retrouver les personnes recherchées. À l'heure actuelle, les maîtres-chiens sont en effet obligés de prélever les flagrances sur des compresses, une opération qui peut prendre jusqu’à une demi-heure.

L'adjudant Patrick L. a pu éprouver cette nouvelle technique avec sa chienne Maya. Il relate cette expérience pour le moins concluante: "Lors de la disparition d’une personne suicidaire, je ne pouvais pas prendre de vêtements. Nous avons donc fait rapidement un prélèvement dans le drap. Le chien a ensuite travaillé sur 1 kilomètre et l’a retrouvé sept minutes après avoir commencé à chercher".

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Déjà récompensé du premier prix des ateliers de performance de la Gendarmerie, le militaire affecté à Cahors pourrait se voir attribuer de nouvelles récompenses pour cette innovation qui séduit d’ores et déjà de nombreuses équipes cynophiles spécialisées dans le pistage. Elle pourrait notamment être très utile sur les scènes de crime, car "sans risque de les polluer". Ca tombe bien, c'est justement dans le Lot, que se situe le Centre national d'instruction cynophile de la Gendarmerie (CNICG), qui en plus de former les maîtres et leurs chiens, développe aussi l'expertise cynophile de l'Institution.

Pour en savoir plus : lire l'article de 20 minutes

* Dernier point, mais pas des moindres

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