Ils ont obtenu leur brevet vendredi. Vingt-deux gendarmes viennent de rejoindre les rangs du GIGN. Les militaires vont rejoindre la force d’intervention, la force d’observation recherche, la force sécurité protection, tandis que des dépiégeurs vont également rejoindre l’état-major opérationnel.
Ces nouveaux membres du GIGN ont été recrutés à l’issue d’un parcours de sélection très exigeant. Après une semaine de pré-sélection et huit semaines de sélection à caractère probatoire, ces gendarmes ont été formés pendant un an avant de recevoir leur brevet, une remise marquée par le fameux tir de confiance. Effectué avec un revolver Manhurin MR 73, c’est l’ultime étape du parcours de formation des stagiaires.
GIGN, Raid et BRI: une « saine émulation à préserver »
En estafette Gendarmerie
Pour cette cérémonie 2021, les gendarmes du GIGN ont joué la carte de l’humour et du souvenir. Jean-Marie Grivel (brevet n°88), Christian Prouteau (brevet n°1) et Christian Lambert (brevet n°20) sont arrivés en estafette, le premier véhicule de l’unité, pour recevoir les brevets des mains des instructeurs déposés en corde lisse. Ces brevets ont ensuite été remis au patron du groupe, le général Ghislain Réty.
Depuis la nouvelle organisation en vigueur depuis cet été, le GIGN compte 924 militaires, contre 400 environ auparavant. Un bond des effectifs dû à l’intégration des effectifs des 14 antennes au Groupe. En 2020, le GIGN, doté d’un budget total d’environ dix millions d’euros, avait réalisé plus de 2100 missions (662 interpellations, 558 surveillances, 397 assistances techniques, 338 assistances à la négociation, 160 missions de protection, et 42 interventions face à des forcenés, des preneurs d’otages ou lors de périples meurtriers.
