Il insulte les gendarmes : quatre mois de prison avec sursis

Photo : Le prévenu, sous l'emprise de l'alcool, a insulté les gendarmes à deux reprises (Photo : Flickr).

10 janvier 2022 | Société

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Il insulte les gendarmes : quatre mois de prison avec sursis

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Alcool et confinement ne font pas bon ménage. Un homme résidant à Mesnières-en-Bray, en Seine-Maritime, a été condamné devant le tribunal correctionnel de Dieppe pour avoir insulté des gendarmes à deux reprises. Il ne supporte pas les confinements et insulte les gendarmes Agé de 53 ans, déjà condamné à sept reprises, le prévenu a reconnu […]

Alcool et confinement ne font pas bon ménage. Un homme résidant à Mesnières-en-Bray, en Seine-Maritime, a été condamné devant le tribunal correctionnel de Dieppe pour avoir insulté des gendarmes à deux reprises.

Il ne supporte pas les confinements et insulte les gendarmes

Agé de 53 ans, déjà condamné à sept reprises, le prévenu a reconnu les faits d’outrages à personnes dépositaires de l’autorité publique qui lui étaient reprochés. Une agressivité qu’il a justifié par sa consommation excessive d’alcool. Son addiction se serait réveillée durant la crise sanitaire. Cet ancien charpentier au chômage, bénéficiaire de l’allocation adulte handicapé, n’aurait pas supporté les confinements.

Le 25 août 2021, il appelle les gendarmes pour s’en plaindre et les insulte au téléphone. Quelques mois plus tard, il récidive quand les gendarmes se présentent à son domicile car on leur a signalé qu’il conduisait en état d’ivresse. Le ton monte une nouvelle fois, le prévenu allant jusqu’à s’en prendre verbalement à la famille d’un gendarme, lequel s’était constitué partie civile pour l’occasion, réclamant 500 euros au titre de son préjudice moral.

Après délibération, le tribunal condamne finalement le prévenu à une peine de quatre mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans. Non sans lui avoir fait remarquer que l’alcool n’était en rien une circonstance atténuante. Il devra en outre se plier à une obligation de soins psychologiques et en addictologie. La partie civile sera quant à elle indemnisée à hauteur de 200 euros.

Pour en savoir plus : lire l'article de Paris-Normandie

Condamnation pour le gendarme échangiste de la Loire qui harcelait son ex-compagne

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