Un gendarme des Ardennes retrouvé mort dans son logement de service

Photo : Le gendarme de 46 ans était originaire du Nord de la France et père de deux enfants (photo : L'Essor).

8 mars 2022 | Vie des personnels

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Un gendarme des Ardennes retrouvé mort dans son logement de service

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Le corps sans vie d'un gendarme de 46 ans a été retrouvé dans son logement de service, à Signy-le-Petit, dans les Ardennes. L'hypothèse du suicide est privilégiée. Ce père de deux enfants était affecté à cette brigade depuis 12 ans. Il y a deux mois, le groupement de gendarmerie des Ardennes avait déjà été endeuillé […]

Le corps sans vie d'un gendarme de 46 ans a été retrouvé dans son logement de service, à Signy-le-Petit, dans les Ardennes. L'hypothèse du suicide est privilégiée. Ce père de deux enfants était affecté à cette brigade depuis 12 ans. Il y a deux mois, le groupement de gendarmerie des Ardennes avait déjà été endeuillé par le suicide d’un gendarme de Fumay.

Son corps découvert sans vie à son domicile

Le gendarme ne s’était pas présenté à son poste le 7 mars dernier. Ne le voyant pas, sa hiérarchie a décidé de se rendre à son domicile, situé dans l'enceinte même de sa brigade. Son corps sans vie a ensuite été découvert en début de matinée, plongeant ses collègues de la brigade Signy-le-Petit, ainsi que ceux de la compagnie de Revin, dont il dépendait, dans une profonde douleur.

Selon L’Ardennais, il s'agirait d'un suicide. Le gendarme n’aurait pas utilisé son arme de service pour mettre fin à ses jours. Une enquête judiciaire a été ouverte pour rechercher les causes de la mort. Le substitut du procureur de la République, le colonel Le Coq, patron du groupement de gendarmerie des Ardennes et son adjoint le lieutenant-colonel Walenski  se sont rendus sur place. Une cellule psychologique devait être mise en place au sein du groupement.

Originaire du Nord de la France, ce gendarme était père de deux enfants, âgés de 13 et 11 ans. Avant d’intégrer la brigade de Signy-le-Petit en 2010, il avait passé sept ans à la gendarmerie mobile de Saint-Quentin, dans l’Aisne.

Fumay : un gendarme se serait donné la mort

Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différent dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du service de santé des armées peuvent également les assister dans ces moments difficiles. Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte.

Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques, est également susceptible de les aider. Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire. Ils sont recensés par le ministère des Solidarités et de la Santé. Des conseils et des contacts y sont également présents, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

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