Jugé en comparution immédiate, un gendarme de 34 ans comparaissait, le 22 février dernier, devant le tribunal judiciaire de Brest. Il est suspecté d’avoir non seulement commis des violences à l’encontre de sa compagne mais aussi d’avoir outragé les forces de l’ordre venues l’interpeller. Son procès a finalement été renvoyé à une date ultérieure.
Suspecté de violences sur sa compagne également gendarme
Comme le souligne Le Télégramme, les faits ont été sommairement exposés lors de l’audience. Il se sont produits dans une commune du Léon, dans le Finistère. Dans la nuit du 19 au 20 février dernier, le militaire trentenaire, en été d’ébriété, aurait commis des violences sur sa compagne qui est également gendarme. Comme la loi l’y autorise, le suspect a sollicité et obtenu un délai pour préparer sa défense.
Un gendarme de la Côte d’Azur jugé pour avoir volé du cannabis dans des scellés
Il échappe de peu à la détention provisoire
Le gendarme a finalement été placé sous contrôle judiciaire mais a échappé de peu à la prison en attendant son procès. En effet, soulignant "un risque sérieux de représailles", le procureur avait initialement demandé son placement en détention provisoire pour celui "dont la qualité n’est pas suffisante pour éviter un passage à l’acte". Dans le box, avant de savoir s’il allait ou non dormir en prison en attendant son procès, le militaire, effondré, avouait : "j’ai honte d’être ici. Je suis gendarme et j’ai donné ma vie pour ça, je vous demande de ne pas me mettre en prison !".
Demande de huis clos rejetée
Lors de l’audience, en présence, selon nos confrères, de sa "hiérarchie militaire" venue soutenir, dans la salle, leur collègue, l’avocat du gendarme a également demandé à la juridiction le huis clos pour les débats. En effet, il souhaitait éviter toute mauvaise publicité pour son client qui occupe un poste particulier au sein de la gendarmerie. "Tout le monde s’est désormais qu’il est dans une unité spéciale" s’est alors exclamé le président. La demande de huis clos a été rejetée.