Plusieurs solutions permettent d’accompagner le départ de l’Institution. Le code de la Défense prévoit, par exemple, la possibilité pour les militaires de demander leur intégration en tant que fonctionnaire. Ils peuvent aussi opter pour les voies classiques (concours, contractualisation…). Des emplois réservés sont également accessibles aux militaires qui souffrent d’inaptitude liée au service.
Découvrir un milieu professionnel
Pour le privé, des dispositifs facilitent la mise en place du projet, comme le congé ou la période de reconversion (120 jours au maximum). Un temps permettant de suivre une formation, entreprendre des démarches administratives, ou encore découvrir un milieu professionnel. Ce dernier aspect est doublement intéressant, puisqu’il permet au militaire de se confronter à la réalité du métier qu’il vise, de se former, voire de faire ses premiers pas dans l’entreprise qu’il rejoindra à l’issue. L’employeur qui accueille le militaire est lui aussi gagnant, car la rémunération reste à la charge de la Gendarmerie durant cette période qui doit déboucher sur une embauche.
D’un échelon (de la sécurité) à l’autre
En cas de besoin, ces périodes de formation peuvent être complétées par une autre, pouvant s’étendre jusqu’à six mois supplémentaires.
La Gendarmerie propose également des aides techniques (rédaction d’un CV, simulation d’entretien…) ou financières, notamment pour des formations, pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros.