Originaire du sud-est de la France, Alexia Maltese commence son parcours en Gendarmerie en 2011. Après un échec à l’épreuve sportive du concours de sous-officier, on lui propose de devenir Gendarme adjointe volontaire (GAV). Elle intègre l’école de gendarmerie de Montluçon dans la foulée, d’où elle ressort quelques semaines plus tard, classée parmi les meilleures de sa promotion.
Affectée à la brigade d’Arzacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, elle découvre le quotidien du métier de gendarme. Les procédures et l’aspect judiciaire lui plaisent particulièrement. Elle rejoint deux ans plus tard la Garde républicaine en tant que conducteur d’autorités et de troupes, après avoir passé deux permis de conduire (poids lourd et transport en commun).
"On pense souvent que le milieu juridique est inaccessible"
Lorsque la fin de son engagement de GAV approche, elle se renseigne sur les métiers du judiciaire, qui l’attirent, et entame une démarche de reconversion. Après l’étude de son projet avec la cellule reconversion, elle intègre l’Ecole supérieure des assistants spécialisés (Esas) pour y suivre, grâce à un congé de reconversion d’un an, une formation de secrétaire juridique. En une année de contrat de professionnalisation dans un cabinet d’avocats, elle obtient un bac+2. Elle est ensuite reçue à l’Ecole nationale des greffes et, après 18 mois de formation à Dijon, est affectée en Ile-de-France, au tribunal de Bobigny. Elle y travaille aux côtés des magistrats du tribunal pour enfants.
Des palais aux verts pâturages
"On pense souvent que le milieu juridique est un domaine inaccessible. Lorsque j’ai terminé ma formation de greffière, j’avais l’impression d’avoir gagné au Loto!" A la clé, une affectation difficile, mais qu’elle apprécie. D’autant plus que son conjoint, lui aussi ancien gendarme, s’est reconverti en tant que conducteur de train à la SNCF et travaille également en région parisienne. Après quatre années à ce poste, Alexia Maltese aspire à un changement d’atmosphère et de rythme de vie. Elle demande une mutation dans un tribunal de Guadeloupe, d’où son compagnon est originaire.