L’affaire aurait pu se finir de manière tragique. Alors que des gendarmes tentaient de l’interpeller, un jeune homme souffrant d’une pathologie mentale s’est emparé de l’arme de l’une d’entre eux et a ouvert le feu lundi, à Castelnau-le-Lez, dans l’Hérault, heureusement sans toucher quiconque. Les collègues de la militaire ont à leur tour fait usage de leur arme de service, blessant le mis en cause à la hanche.
"Une lourde pathologie mentale"
Les faits sont rapportés par le quotidien Midi Libre. En début d’après-midi lundi 18 avril, les gendarmes arrivent au domicile du jeune homme en renfort du Samu.
"Suite à une crise d’hystérie de leur fils", les parents du jeune homme avait sollicité les secours "en vue d’obtenir son hospitalisation d’office, ce dernier étant de longue date diagnostiqué avec une lourde pathologie mentale", précise le procureur de la République, Fabrice Bélargent, cité par le quotidien. "Les gendarmes étaient sollicités pour assister le Samu".
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Dans un premier temps, le jeune homme est parvenu à prendre la fuite avant de croiser une seconde patrouille de gendarmerie. Celle-ci est parvenue, "malgré son extrême violence, à le stopper" puis "à le menotter, mains en avant", ajoute le magistrat.
Bien qu’entravé, le jeune homme est parvenu à se jeter sur une gendarme et à la plaquer au sol. Dans la lutte, il a pu s’emparer de son arme de service "qui était toujours dans l’étui attaché à la jambe de la gendarme et (a tiré) un coup de feu", expliqué le procureur. "Dans le même temps, deux gendarmes ouvraient le feu sur le mis en cause, le blessant au niveau de la hanche". Son pronostic vital n’est cependant pas engagé et il a été placé en garde à vue.
Deux enquêtes ont été ouvertes, l’une, pour tentative de meurtre sur militaire de la Gendarmerie, a été confiée au groupement, et l’autre, sur les conditions d’usage de leurs armes par les gendarmes, a été confiée à la section de recherches de Montpellier.