Pendant un an, dans la Région Grand Est, des patrouilles de réservistes de la Gendarmerie ont accompagné 621 trains du Réseau TER Fluo et effectué 1.035 opérations de sécurisation dans des gares. Cette expérimentation visait à lutter contre le sentiment d’insécurité dans les transports. Pour la Région Grand Est, ce test est une réussite puisque l’opération devrait être renouvelée dès le 1er juin 2022.
En zone de compétence de la Gendarmerie
En avril 2021, la Région Grand Est avait ainsi décidé de confier aux patrouilles de réservistes opérationnels de la Gendarmerie nationale la sécurité à bord des trains régionaux et des gares qui se trouvent en zone de compétence de la Gendarmerie. L’objectif est d’assurer le parcours en train des usagers.
Amoureux des #Trains, bonjour ! 🥳 Pour #RépondrePrésent et améliorer la sécurité de vos trajets 🚆, la #Gendarmerie, la @regiongrandest et la @SNCF expérimentent une nouvelle #collaboration 👉2️⃣0️⃣0️⃣ patrouilles de réservistes déployées pour sécuriser les gares et les trains 👀! pic.twitter.com/NGwnWlgDlO
— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) December 4, 2021
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Une expérience reconduite pour trois ans
Comme l’expliquent nos confrères de Remirmontvallées.com, près de 200 patrouilles de réservistes de la Gendarmerie ont été mobilisées au cours de cette première année. Chacune était composée de trois militaires réservistes. Le chef de patrouille était un ancien gendarme d’active.
Preuve que cette expérimentation a été un succès, la Région Grand Est a fait le choix de reconduire ce dispositif et même de le renforcer. Un partenariat a été mis en place entre la Direction générale de la Gendarmerie, la Région de gendarmerie du Grand Est, SNCF Voyageurs et SNCF-Sûreté ferroviaire. Cette nouvelle opération va débuter dès le 1er juin 2022 et durera trois ans.
300 patrouilles par an
La Région Grand Est prendra à sa charge le financement du dispositif qui s’élève à un peu plus de 837.000 euros. Ce qui correspondant à 900 jours de réserve par an, soit 300 patrouilles chaque année.
Ce type de dispositif, complémentaire à ceux mis en œuvre par la Sûreté ferroviaire, n'est pas inédit. Il est en effet actif depuis plusieurs années dans d'autres régions, à l'image de Ile-de-France, où des brigades de sécurité des mobilités, exclusivement composées de réservistes, ont été créées au niveau des groupements pour effectuer ces missions de sécurisation, ou encore des Hauts-de-France qui vient de renouveler son partenariat en finançant 200 patrouilles par an.
#directHDF Vos voyages plus sûrs en #hautsdefrance ➡ adoption d’une délibération pour le déploiement de 200 patrouilles de gendarmes réservistes, en complément des agents de la Sûreté Ferroviaire, pour sécuriser les #gares et les #trains. pic.twitter.com/3julDXdDxD
— Région Hauts-de-France (@hautsdefrance) December 10, 2020
Rien qu'en 2019, la Gendarmerie évoquait ainsi plus de 160.000 patrouilles (de gendarmes d'active comme de réservistes) menées pour sécuriser le trajet des voyageurs dans les transports sur l'ensemble du territoire.