Le corps repêché le 9 juin 2022 par des plongeurs, sur le site de la chartreuse engloutie de Vouglans, dans le département du Jura, est bien celui de Florent Bardet, un ancien capitaine de Gendarmerie. Ce dernier n’était jamais remonté à la surface à l’issue d’une plongé en septembre 2021.
Retrouvé neuf mois après sa disparition
Comme l’expliquent nos confrères de France 3 Bourgogne-Franche-Comté, des plongeurs avaient localisé, trois jours plus tôt, un corps dans les eaux du lac au niveau de la Chartreuse. Du matériel de plongée se trouvait également à proximité. Grâce à ces éléments, tout laissait à croire qu’il s’agissait bien du corps de Florent Bardel, disparu 9 mois plus tôt. Le parquet a alors ordonné de nouvelles recherches, dans ce lac du Haut-Jura. Puis, les plongeurs de la police de Genève, venus en renfort, ont repêché le corps de la victime.
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Un ancien capitaine de l'école de Gendarmerie de Chaumont
Plusieurs jours avant que l’identité de la victime ne soit confirmée, Lionel Pascal, procureur de la République du Jura, avait indiqué à nos confrères que "l'équipement de plongée retrouvé correspondrait, la combinaison également, un bijou aussi". L’examen de médecine légale et de ses effets personnels ont permis de lever les derniers doutes.
Cet ancien capitaine de gendarmerie de 57 ans avait été en poste dans le Jura. Il avait également travaillé au sein de l’école de Gendarmerie de Chaumont, en Haute-Marne. Le 12 septembre 2021, il faisait de la plongée dans ce lac pendant plus d’une heure, en compagnie de deux autres hommes. A l’inverse de ses compagnons, il n’était pas remonté à la surface.
Malgré l’engagement d’équipes de plongeurs venus d’Antibes, d’un robot suisse, d’un sonar et d’un robot sous-marin pour identifier la zone d’accident, son corps n’avait pas pu être localisé dans la profondeur des eaux noires du lac. L’enquête judiciaire avait été confiée à la brigade fluviale de Saint-Jean-de-Losne, en Côte-d’Or, en collaboration avec les unités jurassiennes de la compagnie de gendarmerie de Lons-le-Saunier et la brigade d’Arinthod.
