Avant même le vote de sa nouvelle loi d'orientation et de programmation (Lopmi), le ministère de l'Intérieur semble avancer sur un des dossiers chauds concernant la Gendarmerie. La création des 200 nouvelles brigades annoncées dès le début d'année en pleine campagne présidentielle par le candidat à sa réélection Emmanuel Macron. Lors d'une réunion Place Beauvau avec l'ensemble des commandants de groupements de gendarmerie et des directeurs départementaux de sécurité publique, le ministre de l'Intérieur a dessiné un calendrier un peu plus précis pour ces nouvelles brigades.
Pourquoi l’annonce de la création des nouvelles brigades déçoit
Les premières annonces dans l'Aisne
Le lancement de la concertation avec les élus locaux concernant l’implantation des 200 nouvelles brigades de gendarmerie, déjà entamée informellement dans certains départements, devrait officiellement débuter dans les semaines à venir. Le ministre a d’ailleurs indiqué qu’il se rendrait prochainement dans l’Aisne pour y annoncer les premières créations de brigades.
À terme, il estime que deux à quatre nouvelles brigades pourraient voir le jour dans chaque département, en dehors de la petite couronne parisienne, intégralement placée aux soins de la Préfecture de Police de Paris.
Quoi qu’il en soit, Gérald Darmanin a annoncé que “les implantations de ces 200 brigades seraient toutes rendues publiques aux mois de janvier et février prochains”. Et ce, de manière à ce que les premières “brigades de gendarmerie recréées” arrivent à partir de l’été 2023.