De retour à la maison! Les 195 gendarmes partis en mission au Qatar, ainsi que des policiers et des militaires français envoyés au Moyen-Orient pour la coupe du monde de football, sont rentrés discrètement dans l’Hexagone, le 19 décembre dernier. L’information avait été dévoilée dans un tweet par la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra.
Bravo aux policiers, gendarmes et militaires 🇫🇷 qui ont contribué à sécuriser la #CoupeDuMondeFIFA
Bravo aux entreprises 🇫🇷 dont les solutions en ont fluidifié les transports, la logistique et l’organisation
Le Président @EmmanuelMacron les a chaleureusement remerciés ce matin pic.twitter.com/PERwQ0sJG3— Amélie Oudéa-Castéra (@AOC1978) December 19, 2022
Les gendarmes français étaient accompagnés, rappelait la ministre, par des entreprises françaises dont "les solutions ont fluidifié les transports, la logistique et l’organisation" de ce grand événement mondial majeur, alors que se profile dans un an les Jeux Olympiques de Paris. La personnalité a également remarqué que la délégation avait été "chaleureusement remerciée" par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron.
Spécialistes de la lutte anti-drones
La plus grande partie de la délégation des gendarmes était composée de spécialistes de la lutte anti-drones, soit près de 170 gendarmes. Les militaires de l’Arme étaient dirigés par le général de brigade Jean-François Morel, en poste à la direction des opérations et de l’emploi, l’un des experts de l’Arme sur ce sujet.
Les opérateurs anti-drones de l’Arme étaient issus de l’unité spécialisée de la Garde républicaine, ainsi que d’autres unités venues de toute la France. Ils ont apporté leur soutien à la protection anti-drones des stades, des terrains d’entraînement et des hôtels, et, cerise sur le gâteau, de la finale et de la parade qui a suivi.
Menace à prendre en compte
Les armées françaises, avec environ 70 militaires, ont également déployé des moyens anti-drones durant la compétition. Drones piégés, tentatives d’assassinat, ou simples accidents: les drones aériens sont une menace importante à prendre en compte pour les responsables de la sécurité.
Ces quatre scénarios d’utilisation d’un drone qui doivent inquiéter les gendarmes
En outre, 24 militaires du GIGN étaient présents, assurant un rôle de réserve d’intervention, en cas de besoin. La délégation des gendarmes comprenait enfin un expert du Comcybergend et deux militaires du centre national des opérations, tandis que 21 démineurs de la sécurité civile et 8 policiers de division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) avaient eux aussi fait le déplacement.