Un gendarme ardéchois a été roué de coups, le 1er février 2023, par deux adolescents de 16 ans. La scène s’est déroulé dans la commune d’Aubenas (Ardèche). Au départ, le militaire, qui n'était pas en service, souhaitait dialoguer avec les occupants d’une voiture sans permis qui venait de manquer de les percuter. Le militaire était accompagné de son fils de dix ans qui était à bord du véhicule au moment de la collision. Quinze jours d’incapacité totale de travail (ITT) ont été prescrits au gendarme. Les agresseurs, originaires de la communauté du voyage, ont été interpellés le lendemain.
Comme l’explique France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, les faits se sont produits aux alentours de 19 heures. Le militaire remarque alors que la voiturette, qui a failli lui rentrer dedans juste avant, vient de faire une queue de poisson à un autre véhicule plus loin. En présence de son fils resté dans la voiture, le gendarme, qui n’est pas en service, décide d’aller à la rencontre des occupants du véhicule garé sur un parking pour leur demander de rouler prudemment. Ses interlocuteurs préfèrent dialoguer avec les pieds et les poings, et le militaire fait face à un déchaînement de violence. "Il prend d'abord un premier coup de poing qui le fait tomber au sol. Puis il est frappé à coups de pieds et de poings, notamment au visage " a raconté une source policière à nos confrères.
Le visage du gendarme tuméfié et des points de suture
Une fois qu’il leur a décliné sa profession de gendarme, les assaillants, originaires de la communauté du voyage, ont pris la fuite. Alertée, la Police a très rapidement pu retrouver la voiturette mais les agresseurs n’étaient plus à bord. Ils n’ont été interpellé que le lendemain. « Ultra-violente », selon la Police, la scène a été entièrement enregistrée par des caméras de vidéoprotection.
Originaires de l’agglomération d’Aubenas, les deux suspects sont deux adolescents de 16 ans. Ils sont cousins et ont reconnu les faits durant leur garde à vue. Ils ont été déférés devant le juge pour enfants et font l’objet de poursuites pour violences volontaires en réunion. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
Le gendarme, dont le visage a été tuméfié suite à l’agression, s’est fait poser une dizaine de points de suture. Une période de 15 jours d’Incapacité totale de travail (ITT) lui a été signifiée. Son fils de dix ans, présent lors de l’agression, est "traumatisé par la scène", concluent nos confrères