Une adjudante, en poste à la caserne de L’Isle-Jourdain (Gers), a été placée en garde à vue, le 15 juin 2023, à Auch puis déférée devant le parquet d’Agen (Lot-et-Garonne) pour des faits supposés de "tentative d’étranglement" sur sa fille de 13 ans. En raison de la profession de l’accusée, ce sont les magistrats lot-et-garonnais qui s’occupent de l’affaire. Placée sous contrôle judiciaire et laissée libre, la gendarme est convoquée, en octobre 2023, devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire d’Agen.
Le père, également gendarme, a porté plainte
Selon La Depeche.fr, les faits remontent au 29 mars 2023. La militaire, âgée de 41 ans, se serait disputée avec sa fille et lui aurait porté ses mains au cou. Son fils de 16 ans, témoin de la scène, aurait ensuite desserré les mains de sa maman du cou de sa sœur. Une fois rentrés chez leur père, qui exerce aussi la profession de gendarme et est séparé de leur mère, les adolescents lui auraient relaté la scène. Dans la foulée, ce dernier a décidé de porter plainte.
L'affaire dépaysée dans le département du Lot-et-Garonne
Comme le précisent nos confrères, la réponse de la Gendarmerie n’a pas tardé. La sous-officière s’est vue retirer son arme de service. L’affaire a ensuite été dépaysée et une enquête a été diligentée par le parquet d’Agen (Lot-et-Garonne). Le 15 juin, l’adjudante a été placée en garde à vue à Auch puis déférée par le parquet d’Agen devant un magistrat de permanence. En attendant de comparaître devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire d’Agen dans quatre mois, la gendarme gersoise a été laissée libre mais reste placée sous contrôle judiciaire.