Un nouveau deuil frappe la Gendarme nationale. Le samedi 1er juillet, un élève-gendarme de l’école de Gendarmerie de Châteaulin (Finistère) s’est donné la mort avec une arme à feu, selon les informations du Télégramme. Le drame s’est produit aux alentours de 19 heures au sein de l’établissement qui se situe dans la commune de Dinéault. La victime, Axel S., est un jeune homme âgé 25 ans.
Originaire du Val-de-Marne, il avait rejoint la troisième compagnie d’instruction le 2 mai 2022, mais, blessé lors d'un entrainement, avait été mis de côté et intégré au peloton d'élèves en attente d'incorporation. "Lors de cette période, il a contribué pleinement au soutien des unités et services de la caserne" indique l'Ecole dans un communiqué publié sur sa page Facebook pour lui rendre hommage. Il avait ensuite rejoint les rangs de la 119e promotion, le 9 janvier 2023. "Il était apprécié de ses camarades et de l’ensemble des cadres de l’école notamment pour son enthousiasme et son dynamisme."
Sur sa page Facebook, l'Ecole de gendarmerie de Châteaulin a rendu hommage à cet élève-gendarme qui devait terminer sa formation initiale le 19 juillet 2023.
L’ÉCOLE EN DEUIL
Samedi, l’école de gendarmerie a été confrontée à un événement dramatique.
Axel, 25 ans, originaire du…Posted by Ecole De Gendarmerie Châteaulin on Monday, July 3, 2023
Une cellule psychologique pour les autres élèves-gendarme et l'encadrement
Malgré l’intervention rapide des médecins du Smur, rien n’a pu être fait pour sauver la victime, dont le décès a été constaté dès leur arrivée sur les lieux. Pour apporter un soutien psychologique aux élève-gendarmes de l’école et à l’encadrement de l’école de Ty Vougeret, une cellule psychologique a été immédiatement mise en place après le drame. L’école de Châteaulin compterait une centaine d’élève-gendarmes.
Pour l’heure, les circonstances exactes, qui entourent cette tragédie, restent encore à déterminer. D’après les informations parvenues à L’Essor, il s’agit du douzième suicide d’un militaire de la Gendarmerie depuis le début de l’année 2023.
Cagnotte solidaire
Une cagnotte solidaire a été lancée auprès de la Fondation "Maison de la Gendarmerie" pour venir en aide à la famille de ce jeune gendarme, Axel S., qui était en formation. Elle est accessible sur ce lien.
Suicuide d’un élève-gendarme dans le Doubs
Suicide : qui appeler à l’aide ?
En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées (SSA) peuvent également les assister dans ces moments difficiles.
Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques, est également susceptible de les aider.
Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24, ou encore l'association SOS Amitiés qui propose de l'écoute aux personnes en détresse psychologique, joignable en permanence au 09.72.39.40.50 ou via un chat en ligne. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.