Un gendarme a tiré et blessé un homme de 28 ans, le dimanche 26 novembre 2023, à Tosse (Landes), lors d’un contrôle routier. Selon le parquet de Dax qui mène l’enquête, le coup de feu du militaire est, semble-t-il, parti par erreur. La passagère du véhicule est ressortie indemne. Le conducteur aurait refusé d’obtempérer et a été placé en garde à vue malgré de légères blessures. Il est ressorti libre plusieurs heures plus tard.
Le gendarme, auteur du coup de feu, entendu en garde à vue
Le gendarme, qui aurait tiré accidentellement, a été auditionné sous le régime de la garde à vue, selon nos confrères de Sud-Ouest qui soulignent que le coup de feu serait involontaire et lié aux conditions dans lesquelles l’interpellation du chauffard a eu lieu. Le parquet de Dax a demandé "des investigations techniques" pour déterminer les circonstances de l’utilisation de l’arme du gendarme.
Les faits se sont déroulés tôt, dimanche 26 novembre, lors d’un contrôle routier dans les Landes. Un peu avant deux heures du matin, tandis que les gendarmes étaient postés sur une route de la commune de Tosse, près de Saint-Vincent-de-Tyrosse, une voiture a refusé de s’arrêter pour une raison inconnue. L’automobiliste a finalement été rattrapé à Tosse, un peu plus loin. Et c’est au moment de procéder à l’interpellation du conducteur qu’un coup de feu accidentel serait parti de l’arme du gendarme.
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Le conducteur hospitalisé puis placé en garde à vue
Quelques minutes après les faits, le conducteur a été transporté en état d’urgence relative à l’hôpital de Dax, tout comme la passagère de 27 ans, indemne mais choquée. Après avoir été soigné, le conducteur du véhicule a été placé en garde à vue, comme l’a confirmé à France 3 le colonel Stéphane Procédès, commandant du groupement de gendarmerie des Landes. Il en est ressorti plusieurs heures plus tard.
Selon le parquet de Dax, en charge de l’enquête, le gendarme n’avait pas l’intention de tirer. L’hypothèse d’un coup de feu involontaire était privilégiée. Le militaire a été entendu le lendemain des faits sous le régime de la garde à vue. L’enquête devrait à la fois déterminer la raison pour laquelle le conducteur a refusé de s’arrêter dans un premier temps, puis pourquoi un coup de feu est parti de l’arme du gendarme alors que le véhicule était immobilisé.