Ils étaient 300 gendarmes lors de la première semaine des tests. Après trois mois de sélection impitoyable et douze mois de formation – les mêmes pour les sous-officiers et les officiers – 21 impétrants, dont cinq officiers, ont reçu symboliquement début décembre 2023 leur écusson du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) et le revolver Manurhin MR-73, arme de tradition du GIGN.
La veille de recevoir leur brevet, chaque stagiaire a passé une dernière épreuve le tir de confiance, soit un tir sur un de ses pairs, devant l'ensemble des opérationnels du GIGN. Le tir de confiance est un tir à balles réelles avec le Manurhin MR-73 à quinze mètres sur un pigeon d'argile fixé sur le gilet pare-balle de son camarade.
Superbes images des démonstrations ayant eu lieu durant la remise des brevets 2023 du GIGN 🇫🇷 #UnitéSpécialeFrançaise #GIGN pic.twitter.com/UaFRMRVJzh
— Forces Spéciales Françaises ⚜️ (@ForceSpecialeFr) December 8, 2023
Les nouveaux brevetés affectés aux forces du GIGN
Ces 21 militaires ont été affectés à l'une des trois forces : intervention (FI), protection sécurité (FSP) et observation recherche (FOR). Pendant toute leur affectation au GIGN, ils seront astreints à l'anonymat et au port de la cagoule en intervention, une obligation instaurée par un arrêté de novembre 1995, publié un an après l'opération de libération d'otages de l'Airbus d'Air France à Marignane.
La confiance, une compétence indispensable
A cette occasion, le général Ghislain Réty, commandant le GIGN, a publié un texte sur la confiance, ce "soft-skill" (compétence NDLR) indispensable au sein du GIGN.
PMG