La Gendarmerie nationale est de nouveau frappée par un deuil. Samedi 16 décembre 2023, un gendarme de 26 ans a été retrouvé mort à son domicile à Versailles (Yvelines). Selon le site Actu 17, le militaire était hors service ce jour-là. Il aurait mis fin à ses jours en utilisant son arme de service.
Le militaire était hors service au moment des faits
La découverte du corps du jeune gendarme a été faite par sa compagne, peu avant 20 heures, quand elle rentrait à leur domicile, situé dans le sud de la ville. Hélas, selon les premières informations, il était déjà trop tard pour sauver le militaire.
Afin d’élucider les circonstances de ce drame, une enquête en "recherche des causes de la mort" a été ouverte selon la qualification officielle. La Gendarmerie est en charge des investigations.
D’après les informations parvenues à L’Essor, ce drame porte à au moins dix-neuf le nombre de suicides de militaires de la Gendarmerie depuis le début de l’année 2023.
Un gendarme mobile met fin à ses jours en Seine-Saint-Denis
Suicide : qui appeler à l’aide ?
En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées (SSA) peuvent également les assister dans ces moments difficiles.
Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques, est également susceptible de les aider.
Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24, ou encore l'association SOS Amitiés qui propose de l'écoute aux personnes en détresse psychologique, joignable en permanence au 09.72.39.40.50 ou via un chat en ligne. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.
