1.936 gendarmes ont réussi l'examen technique d'officier de police judiciaire (OPJ) débuté en octobre 2023 selon les résultats publiés en interne dont L’Essor a pris connaissance. Selon nos informations, ils étaient près de 2.400 à y avoir participé. Le taux de réussite de cette session avoisine donc les 80%.
Comme chaque année, un arrêté signé conjointement par les ministres de l'Intérieur et de la Justice, officialisera dans le courant du mois de février ou au début du mois de mars la liste définitive des gendarmes diplômés en leur attribuant la qualité d'officier de police judiciaire. Mais déjà, depuis quelques jours, plusieurs régions et groupements de gendarmerie départementales félicitent leurs lauréats.
Prérogatives et avancement
La publication de l'arrêté ministériel s'accompagne généralement de cérémonies, organisées à l'échelle locale dans les jours ou semaines qui suivent, visant à remettre aux nouveaux OPJ leur rondache de qualité ainsi que leur diplôme. Les autorités judiciaires, après avoir prononcé l'habilitation de ces militaires, participent généralement à ces cérémonies, profitant de ces moments solennels pour rappeler la responsabilité de cette qualité qui va permettre aux gendarmes d'effectuer des constatations de crimes et de délits, de mener des enquêtes ou encore de placer des personnes en garde à vue. Ils opèrent sous le contrôle du procureur de la République local et du procureur général de la cour d'appel dont ils dépendent. Les gendarmes OPJ amenés à travailler sur l'ensemble du territoire, comme par exemple ceux affectés dans des offices centraux, se voient quant à eux délivrer une habilitation nationale par le procureur général de la cour d'appel de Paris.
Outre de nouvelles prérogatives judiciaires, la réussite à l'examen d'OPJ permet aux gendarmes qui en obtiennent la qualité, de monter en grade. Il s'agit pour la plupart de gendarmes de carrière, qui accèdent ainsi au grade de maréchal des logis-chef. Néanmoins, pour que la qualité d'OPJ leur soit attribuée, ils doivent justifier de 30 mois de services (désormais calculés à partir de l'entrée en formation en école de sous-officier), dont au moins six mois en qualité d'agent de police judiciaire (APJ) en unité opérationnelle.
Du nouveau pour l’accès aux examens d’OPJ des gendarmes et des policiers