Trois gendarmes décorés de la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

Photo : Avers de la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme, décernée depuis 2018. (Photo: JM Duvillier / Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur)

5 mars 2024 | Société

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Trois gendarmes décorés de la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

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Il y a trois anciens gendarmes parmi les 71 membres de la promotion 2024 de la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme, tués ou blessés lors d'attentats en France et à l'étranger de 1978 à 2020. Signé du Président de la République et daté du 4 mars 2024, le décret qui les honore […]

Il y a trois anciens gendarmes parmi les 71 membres de la promotion 2024 de la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme, tués ou blessés lors d'attentats en France et à l'étranger de 1978 à 2020. Signé du Président de la République et daté du 4 mars 2024, le décret qui les honore a été publié ce mardi au Journal officiel.

Le premier est Pierre Perrin, un sous-officier, blessé par balle le 27 septembre 1995 à Yzeron (Rhône), lors de la traque du terroriste islamiste Khaled Kelkal, membre du Groupe islamiste armé (GIA) et principal responsable de la vague d'attentats commis en France durant l'été 1995 (dix morts et 200 blessés).

Le deuxième gendarme distingué est le sous-officier Benoît Reiso, fortement choqué lors du mitraillage de la gendarmerie de Zicavo (Corse-du-Sud), le 13 décembre 2007 après la condamnation à perpétuité d'Yvan Colonna pour l'assassinat du préfet Claude Erignac,

Enfin, le sous-officier Jean-Claude Bacon, ainsi que sa femme et ses deux filles, vont recevoir cette médaille. La famille avait été fortement choquée par la déflagration d'une charge explosive, le 5 décembre 2013, qui avait soufflé toutes les vitres d'un bâtiment où ils étaient logés dans l'enceinte de la caserne Battesti, siège du groupement de Corse-du-Sud à Ajaccio.

Par ailleurs, le journaliste Didier François, est également décoré de cette médaille. Il avait été séquestré, et torturé, par l'organisation État islamique près d'Alep en Syrie, de juin 2013 à avril 2014, avant d'être libéré.

Cinquième rang protocolaire

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme est accordée aux Français tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis en France ou à l’étranger et aux étrangers tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis en France ou à l’étranger contre les intérêts de la République française. Elle doit être demandée par la victime ou, en cas de décès, par sa famille.

Depuis la première attribution le 1er juin 2018, 993 personnes ont reçu cette médaille qui figure au 5ème rang de la liste protocolaire des décorations derrière la Légion d'honneur, l'ordre de la Libération, la Médaille militaire et l'ordre national du Mérite.

PMG

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