La Réunion: un homme tué par balle lors d’une intervention de la Gendarmerie

Photo : La gendarme de La Réunion a fait usage de son arme face à l'homme armé qui continué à être menaçant malgré les sommations et l'usage d'un PIE. (Photo d'illustration: EG Fontainebleau)

7 novembre 2025 | Opérationnel

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La Réunion: un homme tué par balle lors d’une intervention de la Gendarmerie

par | Opérationnel

Face à l'homme, menaçant envers des ambulanciers et des gendarmes, et armé d'un couteau, une gendarme a ouvert le feu, le blessant mortellement.

Un homme de 68 ans a été tué par balle à Sainte-Rose, dans l’est de La Réunion) lors d’une intervention de la gendarmerie, mercredi 5 novembre 2025, annonce le parquet de Saint-Denis de La Réunion. Au cours de la soirée, une gendarme a fait usage de son arme à feu au domicile du sexagénaire.

Auparavant, des ambulanciers étaient intervenus pour « la mise en œuvre d’une hospitalisation sous contrainte » d’un homme. Cela faisait suite à un conflit de voisinage, détaille Véronique Denizot, procureure de la République de Saint-Denis, dans un communiqué.

À son domicile, l’homme, « présentant d’importants problèmes psychiatriques anciens », a alors menacé des professionnels de santé. Il était alors armé d’un couteau, relate la magistrate. Les gendarmes ont pénétrés dans son logement « après que la porte a été ouverte par la force », explique le parquet.

Sommations et taser sans effet

À leur tour, les gendarmes « auraient été victimes de menaces avec arme ». Malgré « plusieurs sommations effectuées » et l’« usage du pistolet à impulsion électrique », l’homme poursuivait ses menaces. L’une des militaires a alors « fait usage de son arme à une reprise, blessant la personne menaçante », poursuit la procureure.

Le décès de l’homme a été « constaté après quelques instants, malgré les soins apportés », précise-t-elle. L’autopsie effectuée « confirme une seule blessure, à l’origine du décès ».

Une enquête pour « menaces de mort matérialisées par une arme et violence avec arme sans ITT » à l’encontre des ambulanciers et des gendarmes a été ouverte. Une seconde vise par ailleurs la gendarme pour « violence avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».

Selon une source proche du dossier, l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN) n’est pas saisie « mais la situation peut évoluer si les faits le nécessitent ».

(L’Essor, avec l’AFP)

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