Quatre colonels de gendarmerie nommés généraux

Photo : Le képi d'un général de brigade de la Gendarmerie et ses deux étoiles. (Photo: L.Picard / L'Essor)

23 octobre 2025 | Vie des personnels

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Quatre colonels de gendarmerie nommés généraux

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Inscrits sur la liste d'aptitude, ces quatre officiers supérieurs de la Gendarmerie se voient nommés au grade de général de brigade.

Nommés dans la première section des officiers généraux, quatre colonels vont troquer leurs galons pour les deux étoiles de général de brigade. Suite au Conseil des ministres du mercredi 22 octobre 2025, leur nomination vient d’être confirmée au Journal officiel dans un décret signé par le Président de la République Emmanuel Macron, le Premier ministre Sébastien Lecornu, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez et la ministre des Armées et des Anciens combattants Catherine Vautrin.

Leurs noms figuraient déjà sur la liste d’aptitude des généraux de Gendarmerie pour l’année 2025, parmi un vivier de 28 colonels. Leur nomination était donc pressentie. D’autant que la plupart de ces officiers ont pris de nouvelles responsabilités au cours de l’année.

Premier de ces quatre officiers nommés, le colonel Pierre Egret a pris les fonctions de commandant en second de la région de gendarmerie de Normandie et du groupement de gendarmerie départementale de la Seine-Maritime au cours de l’été.

Arrivé cet été à l’état-major de la région de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine, dont il est le nouvel officier adjoint commandement (n°3), le colonel Christophe Baudry est le second officier ainsi promu.

Le colonel Thomas Andreu, avait rejoint en 2023 l’Office anti-stupéfiants (Ofast), en tant qu’adjoint. Auparavant, il avait notamment commandé les sections de recherches (SR) d’Orléans et de Paris.

Enfin le colonel Eric Lebas, qui a récemment pris le commandement du Groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM) à Satory, obtient lui aussi le grade de général de brigade.

Tous prendront rang à compter du 1er novembre 2025.

Le GIGN toujours dans l’attente de la nomination d’un nouveau patron

Toujours pas de successeur à l’horizon pour le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Le général Ghislain Réty, a effet quitté la tête du GIGN et l’Institution officiellement le 15 octobre 2025 après avoir fait son adieu aux armes quelques jours plus tôt. Il a rejoint la direction de la sûreté d’Air France. Voilà donc une dizaine de jours que le Groupe est sans patron, même si l’intérim reste assurée par le commandant en second, le colonel Yannick.

Début octobre, le général d’armée Hubert Bonneau, directeur général de l’Arme, avait annoncé que le ministre de l’Intérieur désignerait le successeur du général de division Ghislain Réty. Une première. Jusqu’à présent, les nominations des chefs de l’unité d’élite de la Gendarmerie étaient en effet prononcées par le DGGN. Le dossier de cette nomination, tant prestigieuse que stratégique, doit donc figurer en bonne place sur le bureau du nouveau ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez, lui aussi fraichement nommé.

Lire aussi : Le ministre de l’Intérieur désignera le successeur du général Réty à la tête du GIGN

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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