Dix mois ferme pour avoir foncé sur les gendarmes avec un couteau dans chaque main

Photo : Les gendarmes du PSIG ont maîtrisé le prévenu avec un pistolet à impulsion électrique (photo LP)

1 octobre 2025 | Opérationnel

Temps de lecture : 2 minutes

Dix mois ferme pour avoir foncé sur les gendarmes avec un couteau dans chaque main

par | Opérationnel

Les gendarmes du PSIG avaient dû faire usage d’un pistolet à impulsion électrique (PIE) pour maîtriser le prévenu qui fonçait vers eux avec deux couteaux, le 27 septembre à Champtoceaux (Maine-et-Loire).

Un homme a été condamné à dix mois de prison ferme par le tribunal d’Angers après avoir brandi deux couteaux et foncé sur les gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie (PSIG). Les faits s’étaient produits le samedi 27 septembre 2025 à Champtoceaux (Maine-et-Loire). Il était jugé en comparution immédiate le lundi 29 septembre 2025. Sa peine de prison ferme sera aménagée sous la forme d’un bracelet électronique.

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Il appelle les gendarmes : « J’ai un pétard »

Comme l’explique Ouest France, tout a commencé quand le prévenu a appelé les gendarmes. L’homme de 36 ans est en état d’ivresse. Il est présent chez son ex-compagne malgré des interdictions d’entrer en contact avec elle et de paraître à son domicile. « J’ai un pétard« , dit le prévenu au téléphone.

Le PSIG se rend sur les lieux. Les gendarmes font face à un homme qui brandit un couteau dans chaque main, dont un avec une lame de vingt centimètres. Malgré les injonctions des militaires, l’homme s’avance dangereusement vers eux. Les gendarmes font alors usage d’un pistolet à impulsion électrique (PIE) à deux reprises pour le maîtriser.

« Cette affaire aurait pu très mal se terminer pour lui. Ils lui ont sauvé la vie très clairement », avoue Me Julien Roux, l’avocat du prévenu, au moment de son procès en comparution immédiate. Son client a déjà été condamné à six reprises. « Il s’est présenté chez madame avec une sacoche contenant deux couteaux de cuisine, ce qui questionne sur ses intentions », ajoute la représentante du ministère public. Elle requiert un an ferme avec mandat de dépôt.

Le tribunal d’Angers décide finalement de condamner le prévenu à dix mois de prison ferme aménagés sous la forme d’un bracelet électronique. Il devra aussi se soumettre à des obligations de soins en psychologie et addictologie.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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