Des investigations sont en cours pour vérifier si un homme, tué par balle en 1990 à Saint-Aubin (Essonne), serait une victime du tueur en série François Vérove, surnommé « Le Grêlé », vient d’annoncer le parquet de Nanterre à l’AFP.
Alors que Paris-Match et BFMTV avaient révélé ces nouvelles investigations, le ministère public « confirme que l’instruction du pôle crimes sériels ou non élucidés est bien saisie de ces faits (…) dans le cadre du dossier regroupant différents faits imputables à François Vérove ».
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Une douille et des éléments qui pourraient faire le lien
Les enquêteurs ont notamment retrouvé une douille de balle de 9 mm, correspondant au calibre utilisé par les gendarmes pour leurs pistolets de service, des Mac 50, à cette époque selon BFMTV. Or, François Vérove, ou « Le Grêlé », est un ancien gendarme, devenu ensuite policier, identifié en septembre 2021 comme un tueur en série recherché depuis 35 ans. Convoqué par les enquêteurs, il s’était donné la mort en laissant derrière lui une lettre d’aveux. Son ADN correspond d’ailleurs au profil génétique retrouvé sur les scènes de plusieurs crimes.
Mais, toujours selon BFM,TV, d’autres éléments coïncident avec le profil du Grêlé. Ils évoquent la signature criminelle du tueur. Comme par exemple le nœud de corde utilisé pour « neutraliser » la victime. Par ailleurs, le chéquier de la victime avait été dérobé et utilisé à plusieurs reprises pour régler des achats dans les jours suivants le meurtre. Le vendeur de matériels audiovisuels, entendu par les enquêteurs à l’époque, évoquait d’ailleurs un client lui ayant présenté une carte tricolore propre aux gendarmes et policiers lors de l’achat d’un magnétoscope avec un des chèques volés.
De potentielles autres victimes du Grêlé
François Vérove est soupçonné de plusieurs crimes, dont le viol et le meurtre de Cécile, 11 ans, retrouvée morte et violée en mai 1986 à Paris, dans le XIXe arrondissement. Ou du meurtre d’un couple étranglé dans le quartier parisien du Marais en 1987.
Le pôle crimes sériels ou non élucidés, ou pôle Cold cases, de Nanterre, cherche désormais à identifier de potentielles autres victimes. Il s’est donc vu alerter sur cette mort par balle d’un homme en juin 1990.
(Avec l’AFP)
