Lot-et-Garonne : un gendarme du PSIG condamné pour détention de fichiers pédopornographiques

Photo : Le tribunal judiciaire, au pénal, est dénommé tribunal correctionnel pour juger les délits et tribunal de police pour juger les contraventions.(Illustration : CQF-avocat/Pixabay)

24 juillet 2024 | Vie des personnels

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Lot-et-Garonne : un gendarme du PSIG condamné pour détention de fichiers pédopornographiques

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Un militaire, affecté au Peloton de surveillance et de d’intervention de la Gendarmerie de Tonneis (Lot-et-Garonne) a été condamné à une peine de 18 mois de prison avec sursis probatoire par le tribunal correctionnel d’Agen. Il est reproché au gendarme d’avoir détenu et diffusé des vidéos et des images à caractères pédopornographiques entre 2020 et […]

Un militaire, affecté au Peloton de surveillance et de d’intervention de la Gendarmerie de Tonneis (Lot-et-Garonne) a été condamné à une peine de 18 mois de prison avec sursis probatoire par le tribunal correctionnel d’Agen. Il est reproché au gendarme d’avoir détenu et diffusé des vidéos et des images à caractères pédopornographiques entre 2020 et 2024.

Le gendarme repéré avec son adresse IP

Selon Sudouest.fr, 58 000 fichiers pédopornographiques ont été saisis sur l’ordinateur du gendarme, âgé de 55 ans. Les enquêteurs étaient remontés jusqu’à cet homme, entré en Gendarmerie il y a 25 ans, grâce à son adresse IP. Auditionné par la section de recherches de Bordeaux, il avait été placé en garde à vue le 4 juillet 2024 puis avait été déféré au parquet d’Agen le lendemain. Le tribunal avait accepté le renvoi du dossier et le gendarme, placé sous contrôle judiciaire, avait évité son placement en détention provisoire avant son procès. Il avait interdiction d’exercer en attendant son passage devant le tribunal.

L’ancien commandant de la gendarmerie de Montargis radié

Radiation de l’armée

Lors de son procès le 22 juillet 2024 au tribunal d’Agen, le gendarme a avancé son mal-être depuis sa mutation au sein de la compagnie de Marmande. "J’avais des problèmes avec me hiérarchie. J’étais seul, isolé. Je me suis enfermé". Pour Maître Pommiès, avocat de la partie civile, rien ne justifie son comportement. "Un tabou a été franchi. Comment celui qui est là pour protéger a pu en pleine conscience renouveler ces délits ?".

Le prévenu a finalement été condamné à 18 mois de prison avec sursis probatoire pour détention et diffusion d’images à caractère pédopornographique. La justice a également ordonné une obligation de soins. Quant à l’avenir professionnel de cet homme, célibataire et sans enfant ? Ce ne sera plus au sein de la Gendarmerie nationale. Le processus de sa radiation de l’armée a été enclenché.

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