Un gendarme adjoint volontaire de 20 ans s’est suicidé, par arme à feu, dans l’enceinte du ministère des Armées, situé dans le XVe arrondissement de Paris. Selon le site Valeurs actuelles qui révèle l’information, les faits se sont produits dans la nuit du 29 au 30 juillet 2024, aux alentours de 22h40.
Le jeune gendarme "a mis fin à ses jours en se tirant une balle dans la tête", détaille une source policière à nos confrères qui sont parvenus à se faire confirmer l’information du drame par le ministère des Armées sans plus de précision. Le militaire se trouvait à proximité d’un poste de sécurité du ministère.
Les policiers pas autorisés à accéder au complexe
Même s’ils sont rapidement arrivés sur place, les policiers n’ont pas été autorisés à accéder au complexe par le personnel militaire. Les raisons et les circonstances de ce drame ne sont pas connues La section de recherches de Villacoublay est en charge de l’enquête.
Selon les informations parvenues à l’Essor, il s’agirait du dixième suicide d’un gendarme en 2024.
Suicide d’un jeune gendarme de la Garde républicaine
Suicide : qui appeler à l’aide ?
En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées (SSA) peuvent également les assister dans ces moments difficiles.
Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques, est également susceptible de les aider.
Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24, ou encore l'association SOS Amitiés qui propose de l'écoute aux personnes en détresse psychologique, joignable en permanence au 09.72.39.40.50 ou via un chat en ligne. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.
L’Essor, pour mieux servir ses lecteurs, leur propose deux enquêtes.