Et dire que Charlotte Bonnet n’a que 29 ans ! A Paris, la maréchale des logis-cheffe de la Gendarmerie va disputer ses quatrièmes Jeux olympiques. Ce seront ses derniers puisque la nageuse, qui entre en lice ce samedi 27 juillet 2024 pour les épreuves de relais du 4 x 100 mètres nage libre, mettra un terme à sa carrière à l’issue de Paris 2024. Au cours de ces JO, elle disputera aussi le 200 mètres 4 nages, le 4 x 100 mètres 4 nages, et le 4 x 100 mètres, 4 nages mixte. Un vrai marathon dans les bassins de La Défense Arena, à Nanterre qui accueille les épreuves de natation jusqu’au dimanche 4 août.
Un palmarès impressionnant
La longévité de la carrière de Charlotte Bonnet, alors qu’elle n’a même pas 30 ans, prouve à quel point la nageuse a fait preuve de précocité. Précoce tout d’abord dans les succès avec sa seule et unique médaille olympique obtenue à Londres, en 2012. Avec les filles de l’équipe de France, elle avait obtenu le bronze sur le 4 x 200 mètres nage libre. « J’étais jeune, cette médaille était inattendue… La partager avec ces filles qui sont des amies dans la vie, c'est quelque chose de très fort », expliquait-t-elle récemment.
A Paris, la gendarme occupe le titre honorifique de capitaine de l’équipe de France de natation. Il faut dire que l’expérience, et surtout le palmarès parlent pour elle : six fois championne d’Europe, 48 fois championne de France et quatre médailles mondiales en bronze (trois en Championnat du monde et une aux Jeux olympiques.
JO de Paris : une gendarme déjà en lice sur le pas de tir
Une renaissance depuis 2021
Après sa médaille à Londres, Charlotte Bonnet avait fini huitième des JO de Rio en 2016 sur le 200 mètres nage libre, puis septième lors du 4 x100 mètres nage libre. Au Japon, en 2021, cela s’est moins bien passé, même si elle a de nouveau atteint la finale sur le 4 x 200 mètres nage libre. Puis, après avoir hésité à raccrocher, elle a décidé de relever un dernier défi jusqu’aux JO de Paris 2024. Elle a tout d’abord changé d’entraîneur et s’est engagée avec l’emblématique Philippe Lucas qui avait fait gagner Laure Manaudou en 2004 à Athènes. Cette collaboration, qui a pris fin en février dernier, a été vécue comme une renaissance pour Charlotte Bonnet qui a, au-delà des résultats, surtout semblé retrouver du plaisir dans les bassins.
Si la concurrence s’annonce rude sur l’épreuve individuelle, où une place en finale serait déjà une très bonne performance, Charlotte Bonnet peut rêver d’une médaille olympique sur le relais tricolore avec lequel elle est engagée sur trois épreuves, dont le 4 x 100 mètres nages libre (aujourd’hui 27 juillet, début des séries à 11h, en direct sur France TV).